Société
JO 2024 : Émilie Gomis démissionne après la polémique sur Israël
Émilie Gomis, ambassadrice des JO 2024, démissionne à la suite d’un message controversé sur Israël. Retour sur la polémique.
Le 9 octobre 2022, Émilie Gomis, ancienne basketteuse, vice-championne olympique et ambassadrice des JO de Paris, publie en story Instagram une vidéo sur laquelle apparaissaient des cartes de la France à trois époques différentes : en 1947, en 1967 et en 2023. Les cartes sont drapées d’un drapeau français bleu-blanc-rouge. Progressivement, la bannière tricolore était remplacée par le drapeau israélien. En commentaire, la phrase suivante : « Que feriez-vous dans cette situation ? ». Si le message ne reste en ligne peu de temps avant d’être supprimé, celui-ci provoque un tollé.
Malgré des excuses publiées sur son compte Instagram et réitérées auprès de l’Équipe, Émilie Gomis est exclue de la commission des athlètes après une recommandation du comité de déontologie du comité olympique français. En effet, l’article 8 de la Charte éthique de Paris 2024, dispose que les membres et salariés de Paris 2024 doivent respecter « le devoir de réserve dans leur expression publique » afin d’éviter « tout acte qui pourrait porter atteinte à l’image ou à la réputation de Paris 2024 ».
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Le comité éthique des JO condamne
Hier, l’ex-basketteuse a démissionné de la fonction d’ambassadrice des Jeux olympiques 2024. « Émilie Gomis, dans un souci partagé d’apaisement et de responsabilité, a souhaité présenter sa démission de son mandat de membre du Conseil d’administration et d’ambassadrice du label Terre de Jeux 2024 à Paris 2024 qui en prend acte », explique un communiqué de Paris 2024 publié dans la soirée.
Une décision préconisée par le comité éthique de Paris 2024, qui estime que le message de l’athlète « fait clairement référence à des événements concernant l’État d’Israël et la Palestine, en particulier la bande de Gaza, notamment le plan de partage de la Palestine par l’Organisation des Nations Unies en 1947, la guerre des Six jours et le vote de la résolution 242 du conseil de sécurité des Nations unies en 1967 ». « La publication peut en outre être légitimement interprétée comme suggérant que la France de 2023, dont la carte est dominée par l’étoile de David, est, elle aussi, « envahie par les Juifs » », complétait le comité.
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