Politique
« La Marche du Souvenir » à Paris pour honorer les victimes tombées dans l’oubli
Le 2 novembre, l’association Gardiens de la Mémoire Française organise une manifestation à Paris pour honorer les victimes de violences oubliées, telles que Lola et Thomas.
Le 2 novembre, l’association Gardiens de la Mémoire Française organise une marche manifestation à Paris, intitulée « La Marche du Souvenir », pour rendre hommage aux victimes d’actes de violence tragiques.
Ce collectif, créé récemment, se donne pour mission de préserver la mémoire de ces victimes, souvent reléguées au rang de faits divers avant de tomber dans l’oubli. Le groupe dénonce le manque de réactivité des instances judiciaires face à la violence et appelle à un renforcement des mesures de sécurité et de justice pour protéger les citoyens.
En direct de la manifestation
En direct du rassemblement organisé par les Gardiens de la Mémoire Française à Paris. Le but de la marche est d’honorer la mémoire de Lola, Thomas, Philippine, et de toutes les victimes de l’insécurité. Des centaines de personnes sont réunies pour manifester leur soutien et leur colère face à une justice perçue comme insuffisante.
« Français, défends-toi, tu es ici chez toi ! » : ce slogan résonne dans les rues de Paris, scandé par des participants venus honorer Lola, Philippine, et tant d’autres victimes, certaines tombées sous les coups d’individus sous OQTF.
« Français défends-toi tu es ici chez toi » : des centaines de personnes sont présentes à Paris pour honorer la mémoire de Lola, Philippine et tant d’autres, tués par des étrangers sous OQTF. @Frontieresmedia pic.twitter.com/hUzzLhcV55
— David Alaime (@DavidAlaime) November 2, 2024
Les noms des victimes, « Thomas, Lola, Kylian… » sont énumérés tour à tour, rappelant le destin tragique de ceux dont la vie a été brutalement interrompue.
Un instant d’émotion intense survient alors que la foule apprend le décès de Nicolas Dumas, jeune rugbyman licencié au même club que Thomas, suite à une fusillade devant une discothèque en Ardèche. Les cris de « Justice pour Nico » retentissent parmi les manifestants.
Une large banderole, portant l’inscription « Martyr de l’immigration : ni oubli ni pardon », est déployée dans la foule.
« La racaille en prison, clandestins dans l’avion » scandent des centaines de personnes venues commémorer les victimes de l’immigration. @Frontieresmedia pic.twitter.com/KzdBFzL3A4
— David Alaime (@DavidAlaime) November 2, 2024
Les raisons de la manifestation
Parmi les victimes honorées, on retrouve des noms comme Lola, Thomas, et Philippine, dont les histoires ont brièvement marqué la société avant de disparaître de l’actualité. La manifestation vise à rappeler ces drames et à soutenir les familles dans leur deuil. Gardiens de la Mémoire Française appelle les citoyens à se mobiliser pour lutter contre ce qu’ils perçoivent comme de l’impunité.
Philippine, une jeune fille tragiquement assassinée par Taha O., un clandestin sous le coup d’une Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF), est devenue un symbole de l’indignation face aux violences subies par des innocents. Sa mort a suscité un vaste élan de mobilisation patriotique, avec des citoyens qui se rassemblent pour réclamer justice et dénoncer ce qu’ils perçoivent comme un laxisme judiciaire. Cette mobilisation vise entre autres à honorer la mémoire de Philippine et à rappeler l’importance de protéger les victimes.
Tentative d’interdiction et décision judiciaire
Initialement, la préfecture a tenté d’interdire la marche pour des raisons de sécurité publique. En réponse, le collectif a déposé un référé-liberté auprès du tribunal administratif, contestant cette décision. La juridiction a finalement autorisé la manifestation, affirmant le droit du collectif à exprimer son hommage dans l’espace public.
La marche se tiendra cet après-midi à 17h, au métro Gobelins, avec l’objectif de raviver et préserver la mémoire de ces victimes oubliées.
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