Frontières

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Des tensions en interne

Le style de leadership de l’eurodéputé est au cœur des critiques. Selon Anaïta David, les décisions se prennent sans concertation, et les prises de parole publiques du fondateur agacent : « Ses interviews où il critique les chefs des autres partis sont désolantes. Tout le monde a oublié notre objectif initial. » Ce fonctionnement autocratique a fait naître des frustrations parmi les militants, en particulier les jeunes, qui espéraient un parti plus horizontal et fédérateur.

Après trois ans de militantisme au sein de Place publique, elle a choisi de rejoindre Génération·s, le mouvement créé en 2017 par Benoît Hamon. Ce transfert montre ainsi les divergences profondes qui sont alimentées au sein de la gauche : « L’avantage de la gauche, c’est qu’on a toujours une autre chapelle où aller », ironise-t-elle.

Un avenir incertain pour le mouvement de Raphaël Glucksmann

La démission d’Anaïta David soulève des questions sur la pérennité de Place publique. Créé pour bousculer le paysage politique, le parti semble désormais relégué au rôle d’observateur. L’autorité de Raphaël Glucksmann pourrait aujourd’hui être un facteur d’isolement. Pour l’heure, Place publique s’efforce de minimiser cet épisode, mais la crise de leadership semble bien réelle. La question reste ouverte : le mouvement pourra-t-il survivre à son fondateur ou finira-t-il par se diluer dans un paysage politique toujours plus fragmenté ?

À lire aussi : [Tribune de Monique Griseti] : Pourquoi Emmanuel Macron a échoué en matière de sécurité à Marseille.

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