International
Parastoo Ahmadi : chanter dévoilée, le cri d’une artiste contre la répression iranienne
En apparaissant dévoilée lors d’un concert clandestin diffusé en ligne, Parastoo Ahmadi a défié les lois oppressives de la République islamique. Cet acte de défiance a déclenché une répression immédiate, mais son geste symbolise une résistance farouche contre un régime qui tente d’éteindre toute voix libre. Parastoo, comme tant d’autres, incarne une génération prête à risquer sa liberté pour conquérir ses droits.
Dans une République islamique où le contrôle social et religieux est omniprésent, Parastoo Ahmadi, une chanteuse iranienne de 27 ans, a osé l’impensable : chanter dévoilée, dans un concert en ligne diffusé depuis un lieu tenu secret. Vêtue d’une robe noire élégante, les épaules découvertes, les cheveux libres, elle a offert une performance poignante, entourée de quatre musiciens masculins. Cette vidéo, visionnée plus d’un million de fois, est rapidement devenue un symbole de défi face à un régime qui interdit toute femme de chanter en solo devant des hommes. « Je suis Parastoo, une fille qui veut chanter pour les gens qu’elle aime. C’est un droit auquel je ne pouvais renoncer ; chanter pour le pays que j’aime si passionnément », commente la jeune femme en légende de l’extrait pour expliquer la portée de son acte. Ces mots, lourds de sens, résonnent comme un manifeste d’amour pour sa patrie, mais aussi comme une dénonciation des injustices qui frappent les femmes iraniennes.
Une prestation clandestine qui ébranle le régime
Depuis la révolution islamique de 1979, le port du hijab est imposé aux femmes, et toute expression publique de leur art est strictement contrôlée. Les restrictions vont bien au-delà de l’apparence : il est interdit aux femmes de chanter seules devant un public mixte ou masculin. Parastoo Ahmadi a brisé ce double interdit, transformant sa performance en un acte politique.
Mais si Parastoo Ahmadi a élevé sa voix, c’est en avant-tout pour défier une loi controversée visant à renforcer la « promotion de la culture de la chasteté et du hijab », une mesure censée durcir les restrictions déjà imposées aux femmes iraniennes. Prévue pour entrer en vigueur le 13 décembre après son adoption par le Parlement, cette législation a suscité une vague de
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1 commentaire
CL
Bonjour, ce courage de non soumission à ce régime des mollahs est admirable. On se sent minable en France, nous sommes dans un pays libre, on ne défend pas nos racines, la France et les Français se laissent grignoter depuis des années par l’islam, votent pour des députés qui sont les bras armés de l’islam
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