Politique
[Tribune de Monique Griseti] : Pourquoi Emmanuel Macron a échoué en matière de sécurité à Marseille.
Dans cette tribune, Monique Griseti, députée Rassemblement national de la 1ʳᵉ circonscription des Bouches-du-Rhône, expose toutes les raisons d’une politique de la ville synonyme d’échecs à Marseille.
Marseille, 2ᵉ ville de France et capitale de l’insécurité
Marseille, la deuxième ville de France, est en proie à une insécurité grandissante liée à l’explosion du narcotrafic. Homicides, règlements de compte, zones de non-droit où les trafiquants de drogues prennent la place de l’État et instaurent un régime de terreur pour les habitants de ces quartiers. Aujourd’hui, c’est la directrice de la prison des Baumettes qui est menacée de mort par un chef de la DZ Mafia et qui a dû être déchargée de ses fonctions. Le mal ronge et progresse, partout dans la ville.
Le nombre pléthorique des crimes et délits à Marseille témoigne de l’incapacité de nos dirigeants d’assurer la sécurité des Marseillais, et même plus généralement, celle des Français.
Cette insécurité marseillaise n’est évidemment pas que le fait du narco banditisme. Des comportements individuels l’entretiennent. L’impunité autour de la pratique des
« Wheeling », des rodéos urbains, de l’incivilité dans les transports, sur la voie publique, de la dégradation des monuments, des tags qui entachent la ville de façon désormais permanente sans que personne ne trouve à y redire, participent à faire de la Cité phocéenne un Eldorado pour les délinquants.
Cette situation n’est pas soudaine, loin de là, elle est connue depuis bien longtemps. « Répondre aux attentes de nos concitoyens en faisant reculer l’insécurité, la délinquance », voici ce qu’avait déclaré Manuel Valls, alors le ministre de l’Intérieur, devant les responsables des forces de sécurité des Bouches-du-Rhône en 2013. Malheureusement, l’insécurité n’a pas reculé. Au contraire, elle n’a fait qu’augmenter.
Gouvernements macronistes et déconnexion au réel.
Les innocents qui désormais, tombent sous les balles des bandits, illustrent l’échec d’Emmanuel Macron et de ses ministres de l’Intérieur successifs en matière de sécurité, démontrant que le
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