Politique
David Lisnard : « Il faut diviser par huit l’immigration légale »
Dans un entretien sur TF1, le maire de Cannes, David Lisnard, a proposé de réduire l’immigration légale par huit, soulignant la nécessité pour la France de mieux contrôler ses flux migratoires. Il s’est également prononcé contre le retour de la taxe d’habitation.
Sur le plateau de TF1, David Lisnard, maire LR de Cannes, s’est prononcé pour une réduction drastique de l’immigration légale, suggérant de la diminuer par « huit » par rapport à son niveau actuel. Cette déclaration intervient dans le contexte de la circulaire récemment envoyée aux préfets par le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, en attendant la nouvelle loi sur l’immigration prévue pour 2025. L’objectif affiché par le gouvernement est de reprendre un contrôle plus strict sur les flux migratoires.
David Lisnard estime que la France doit maîtriser son peuplement
Interrogé dans l’émission Bonjour ! La Matinale TF1, David Lisnard a souligné l’importance de contrôler le peuplement de la France : « Un pays doit pouvoir maîtriser son peuplement, et il est nécessaire de diviser par huit l’immigration légale en France ». Cependant, le maire de Cannes et président de l’Association des maires de France, tout en prônant une réduction massive de l’immigration, ne souhaite pas voir s’instaurer une « immigration zéro », une option qu’il juge ni faisable ni souhaitable. David Lisnard estime également que « L’importation d’une immigration très pauvre posait des problèmes de modes de vie ».
Il s’oppose au retour de la taxe d’habitation
Sur le sujet de la taxe d’habitation, Lisnard a exprimé des réserves face aux propositions de réinstauration de cet impôt, défendues par certaines personnalités de son propre parti, comme Jean-François Copé, maire de Meaux : « C’est impossible dans le contexte actuel », a-t-il affirmé, ajoutant que l’État recherche de nouvelles sources de financement alors que les Français subissent déjà un taux de prélèvements record. Cette situation, selon lui, fragilise davantage les finances des ménages.
Lisnard a par ailleurs abordé la question du lien civique, un sujet qu’il considère comme essentiel pour le tissu social des communes. Il regrette la diminution des interactions entre les citoyens et leurs collectivités, un phénomène qu’il attribue en partie à la structure des effectifs publics. En effet, en France, 34 % des agents occupent des fonctions administratives, contre seulement 25 % en moyenne dans d’autres pays européens, ce qui, d’après lui, freine l’efficacité des services publics locaux.
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