Société
Raphaël Arnault, porte-parole de la Jeune Garde, menace de mort Alice Cordier
La figure actuelle de l’antifascisme français a encore frappé en menaçant de mort Alice Cordier, présidente du collectif féministe identitaire Némésis.
Décidément, l’antifascisme ne brille toujours pas par les valeurs de tolérance et d’apaisement qu’il prétend promouvoir au quotidien. Lundi 16 octobre au soir, alors qu’avait lieu à Lyon un hommage à Dominique Bernard, professeur assassiné ce vendredi dernier dans un attentat islamiste à Arras, Raphaël Arnault, patron de la Jeune Garde – groupuscule antifa décrit dans notre cartographie de l’extrême gauche – s’est illustré par la violence de ses propos à l’encontre d’Alice Cordier, fondatrice du collectif Némésis.
Alors que des centaines de personnes étaient rassemblées, le leader antifasciste s’est approché de Mila pour la menacer, jeune femme qui s’était fait connaître il y a quelques années pour avoir reçu des insultes de la part d’un musulman qui la draguait très lourdement. Elle avait ensuite diffusé une vidéo critiquant avec virulence l’islam, ce qui lui avait valu de nombreuses menaces de mort et de viol de la part de musulmans français. Ce même lundi 16 octobre, elle avait d’ailleurs diffusé un post sur X (ex-Twitter) expliquant qu’elle était directement menacée par un Tchétchène qui souhaitait hacker son compte Paypal pour obtenir sa localisation, un « plan intelligent » visant à « s’occuper » d’elle.
« On va lui mettre une balle dans la tête »
Raphaël Arnault, donc, a commencé à insulter la jeune femme, lui parlant rapidement d’Alice Cordier, fondatrice et présidente de l’association féministe identitaire. « Cette bouffonne d’Alice Cordier qui repartage les Kurdes… J’ai un conseil à lui donner : qu’elle vienne là-bas vers les Kurdes. On va lui mettre une balle dans la tête c’est tout ce qu’il va se passer » a-t-il menacé. « Et Némésis, tu les soutiens ? ». « Je soutiens certaines de leurs idées » a répondu la jeune femme, ce qui n’a pas été pour faire plaisir au leader des antifas lyonnais, concluant la conversation peu de temps après par un amical : « Bouffonne de raciste ! ». Charmant.
Contactée par Livre Noir, Alice Cordier nous a confié que « dans un climat d’attentats en France, ce genre de menaces ne fait que rajouter une certaine angoisse. Quand on sort dans la rue maintenant, on se demande si on ne va pas se prendre une balle de Kalach’, alors si maintenant des militants se mettent à vouloir jouer au meurtrier en formulant ce genre de menaces, on ne sait plus comment ça peut finir. L’ambiance est quand même tendue. » Alice Cordier a ajouté que, si elle avait déjà eu des contacts par le passé envers Mila, jamais la jeune femme n’avait à aucun moment adhéré ou fait un don à l’association Némésis.
3 commentaires
Le Conseil d’État rend encore une décision politique ! | A droite fièrement !
[…] gauche Raphaël Arnault, porte-parole de la Jeune Garde Lyon et auteur d’agressions et de menaces de mort, y avait vu une inscription « raciste ». Toute la bien-pensance phocéenne y était également […]
Signaler un abusLe Conseil d’État et la Justice au chevet de SOS Méditerranée | Espace détente, poésie, judaïsme et lutte contre la désinformation
[…] Arnault, porte-parole de la Jeune Garde Lyon et auteur d’agressions et de menaces de mort, y avait vu une inscription « raciste ». Toute la bien-pensance phocéenne y […]
Signaler un abusPatrick Jobart
Ces prétendus antifas sont trop stupides pour réaliser que ce sont eux, les fascistes. Pitoyable.
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