Société
Marseille : Cécilia, expulsée de son logement par des dealers
Cécilia, enseignante marseillaise, a été contrainte de quitter son appartement dans le IIIe arrondissement sous la pression des trafiquants de drogue tout en continuant à payer le crédit de son logement.
Cécilia, mère d’une fillette de cinq ans et enseignante de français à Marseille, a vu son quotidien bouleversé par la présence de trafiquants de drogue dans son immeuble du quartier Belle-de-Mai.
Une cohabitation impossible avec les trafiquants
Propriétaire de son appartement, qu’elle rembourse chaque mois, Cécilia a vu un point de deal s’installer dans le garage de l’immeuble. Très vite, les dealers ont pris le contrôle du bâtiment, créant un climat de peur parmi les résidents. Cécilia raconte notamment qu’une de ses voisines a été séquestrée par les trafiquants, soupçonnée d’avoir dénoncé l’un de leurs complices.
Malgré ses efforts pour essayer de dialoguer avec eux et leur demander de ne pas troubler la vie des locataires, elle a elle-même été menacée. Craignant pour sa sécurité et celle de sa fille, elle a finalement pris la décision de quitter son logement.
Double loyer et difficultés financières
D’après les informations du Parisien, Cécilia a dû rapidement trouver un autre appartement dans le VIe arrondissement de Marseille. Elle continue pourtant de rembourser le crédit de son bien d’origine, qui a été plusieurs fois occupé illégalement par des squatteurs depuis son départ.
Cette situation financière difficile a aggravé ses problèmes, d’autant qu’elle a confié avoir été frappée à la mâchoire par l’un des dealers lorsqu’elle a tenté de retourner dans son ancien domicile.
Un calvaire sans fin
Aujourd’hui, Cécilia se retrouve contrainte de payer deux logements, sans espoir de réintégrer son appartement tant que le point de deal n’aura pas été démantelé. Malgré le dépôt d’une plainte, elle n’entrevoit aucune solution immédiate.
En attendant, l’enseignante vit dans la peur et l’incertitude, refusant de retourner dans un environnement qui reste dangereux pour elle et sa fille. Actuellement, elle est en arrêt maladie en raison de la situation.
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