Société
Le journaliste Bertrand Deckers victime d’un vol à l’arrachée de son téléphone par deux Maghrébins
Le chroniqueur et spécialiste de la famille royale britannique, Bertrand Deckers, a été victime d’un vol à l’arraché le week-end du 12-13 octobre, près du métro Porte de la Chapelle, dans le XVIIIe arrondissement de Paris.
Bertrand Deckers, victime d’un vol à l’arraché de son téléphone portable, témoigne sur CNews : « C’est une histoire ordinaire », commence-t-il par dire. Il était environ minuit lorsqu’il sortait du métro Porte de la Chapelle, dans le nord de Paris. Tandis qu’il marchait, son téléphone a sonné, et en le sortant, deux personnes de petite taille l’ont interpellé. Le profil des agresseurs ? Deux jeunes Maghrébins d’une vingtaine d’années.
Ces deux individus se sont alors précipités sur lui et l’ont poussé violemment, le faisant tomber contre une barrière alors qu’il était encore au téléphone. « Il y a une main qui a vraiment saisi mon téléphone pour me l’arracher, et je trouve ça assez violent », explique Bertrand Deckers. « On est vraiment venu m’arracher mon téléphone des mains », ajoute-t-il.
L’insécurité, triste quotidien des Parisiens
Bertrand Deckers, marqué par cet événement, est conscient que la situation aurait pu dégénérer s’il avait opposé une quelconque résistance. « Je suis surpris aussi », confie-t-il. « Je n’avais pas le dernier iPhone, je suis plutôt parchemin et plumes d’oie. Mon téléphone doit valoir vingt ou trente euros grand maximum ». À se demander si l’argent était réellement le principal mobile ou bien simplement la violence.
En France aujourd’hui, on peut risquer sa vie pour une simple histoire de téléphone, ou même de cigarette. Une histoire qui fait écho à un incident survenu en juin 2024 dans le XVIIe arrondissement, où un homme a failli perdre la vie face à trois individus. Après avoir refusé de donner une cigarette, l’un des agresseurs lui avait porté un coup de cutter à la gorge, le blessant gravement avec une entaille de 10 à 15 cm.
« Je trouve que c’est dangereux. On le sait déjà, mais le fait de le vivre, c’est encore plus interpellant », conclut Bertrand Deckers. « Se dire qu’aujourd’hui, à Paris, pour vingt euros, vos jours peuvent être mis en danger, c’est effrayant ».
Bertrand Deckers agressé, il raconte sur CNews : «Je suis surpris parce que je n’ai pas le dernier Iphone, je suis plutôt parchemins et plumes d’oie», dans #LaMatinale pic.twitter.com/ghLzAcpsb1
— CNEWS (@CNEWS) October 14, 2024
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