Société
Affaire des viols de Mazan : l’accusé Mohamed R. déjà condamné pour avoir violé sa fille
Le procès des viols à Mazan se poursuit cette semaine avec l’examen de sept accusés par la cour criminelle de Vaucluse, pour des viols aggravés sur Gisèle Pelicot. Cette dernière a été droguée par son mari, qui la soumettait sexuellement à d’autres hommes qu’il rencontrait sur Internet.
Jusqu’à vendredi 18 octobre, sept hommes seront jugés dans le cadre de l’affaire des viols de Mazan, impliquant un total de cinquante et un hommes, parmi lesquels Mohamed R., déjà condamné pour des faits similaires.
Mohamed R., déjà condamné pour le viol de sa fille
Âgé de 70 ans et originaire de Casablanca, Mohamed R. a déjà été condamné à cinq reprises. Sa première condamnation remonte à 1999 pour des viols sur l’une de ses filles, alors âgée de 14 ans. L’homme, qui avait qualifié sa peine d’ « incompréhensible et injuste », a purgé cinq ans d’emprisonnement.
D’après les informations de BFMTV, dans les dossiers de Dominique Pelicot, les enquêteurs ont découvert 37 minutes de vidéos montrant les abus subis par cette femme alors qu’elle était endormie. Résidant à La Rochelle, Mohamed R. a reconnu ne pas avoir obtenu le consentement de Gisèle Pelicot, mais a prétendu que la présence de son mari suffisait à établir un accord de consentement.
Les experts s’interrogent sur la dangerosité criminelle de cet homme, qui se décrit comme « handicapé psychologiquement ». Ils soulignent que, dans cette affaire, il semble se poser en victime, sans se soucier de l’état de Gisèle Pelicot, son désir sexuel immédiat étant sa priorité.
Redouane A., antécédents de violence conjugale
Parmi les sept accusés appelés à comparaître dès ce lundi 14 octobre, tous rejettent les accusations de viol. C’est le cas de Dominique D., Cyprien C., Cyril B., Mahdi D. et Ahmed T.
Par ailleurs, Redouane A., âgé de 40 ans et sans emploi, était, lui aussi, déjà connu des services de police avant d’avoir visité à plusieurs reprises la chambre des Pelicot. Il a été interpellé alors qu’il purgeait une peine de prison et possède un lourd casier judiciaire, avec 19 condamnations pour vols et violences aggravées, incluant des violences sur un conjoint et des menaces de mort à l’encontre de personnes dépositaires de l’autorité publique.
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