Société
Des adolescents interpellés après une série de car-jackings dans la région toulousaine
Depuis fin septembre 2024, une vague de car-jackings a frappé la périphérie de Toulouse, ciblant particulièrement des femmes. Quatre jeunes, dont trois mineurs, ont été arrêtés pour leur implication dans ces agressions.
Le mode opératoire des agresseurs était simple, mais redoutable : repérer des femmes isolées après leurs courses ou en plein déplacement, les suivre jusqu’à des endroits peu fréquentés et les menacer avec une arme. D’après les informations de la Dépêche, le premier incident d’une série de car-jackings s’est produit le 30 septembre à Auzeville-Tolosane.
Une mère de famille a été suivie jusqu’à son domicile et forcée, sous la menace, de remettre les clés de sa Renault Clio. Quelques heures plus tard, à Ramonville-Saint-Agne, une deuxième femme a été ciblée, avec le même mode opératoire, par deux individus munis d’une arme à feu qu’ils ont pointée sur son visage, avant de prendre la fuite avec son véhicule.
Un phénomène inquiétant de car-jackings dans la région toulousaine
Ces jeunes malfaiteurs ne se sont pas arrêtés là. Le 2 octobre, ils ont frappé une troisième victime dans le secteur de Castelginest, la forçant à remettre les clés de sa voiture en ayant recours à la violence physique. Le lendemain, à Launaguet, les agresseurs ont cette fois-ci ciblé un homme en scooter. Après l’avoir percuté et projeté au sol, ils se sont emparés de son deux-roues et ont pris la fuite.
Ces agressions ont semé la panique dans la région et déclenché une réaction rapide des forces de l’ordre. En l’espace de quelques jours, les autorités ont ouvert une enquête et ont rapidement été orientées vers une bande d’adolescents. Les trois suspects, âgés de 17 à 18 ans, ont été interpellés le 4 octobre, suivis de l’arrestation d’un quatrième mineur. Quant aux voitures volées, elles ont été retrouvées dans un état déplorable et récupérées lors des perquisitions.
Cette affaire s’inscrit dans un contexte de recrudescence de la délinquance juvénile, ce qui relance le débat sur le traitement des mineurs délinquants. Un récent sondage CSA du 9 octobre indique que 86 % des Français souhaitent que les mineurs soient jugés avec la même sévérité que les adultes lorsqu’ils commettent des infractions graves.
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