Politique
Le PS propose une consultation psychologique gratuite à l’arrivée de chaque migrant
Alors que les consultations chez le médecin pourraient bientôt coûter plus cher aux Français, le parti socialiste fait un choix audacieux. Il propose de financer un suivi psychologique pour les étrangers et les mineurs non accompagnés.
En effet, dans une proposition de loi déposée ce 29 octobre, la rapporteure de ce texte, Anna Pic, et le reste du groupe PS, plaident pour un accompagnement psychologique dès l’arrivée des migrants afin de « prévenir et soulager des traumatismes liés à l’exil et aux violences souvent vécues dans leur parcours ».
Une consultation psychologique pour détecter les profils dangereux
Le dispositif, tel qu’il est présenté, propose d’offrir aux étrangers clandestins une consultation psychologique gratuite, financée par l’État et opérée par l’Office français de l’immigration et de l’intégration. L’objectif serait de détecter des troubles psychiques, proposer un suivi approprié et, si besoin, orienter les patients vers des consultations psychiatriques – tout cela gracieusement. Une initiative que les députés justifient par des impératifs d’« humanité », insistant sur la nécessité de « déstigmatiser un problème trop souvent négligé parce que tabou ».
En parlant de tabou, ce soudain intérêt pour la santé mentale des migrants n’apparait pas que par pure bonté. Peut-être le tragique assassinat de Philippine aura-t-il laissé des traces à gauche. En prenant soin de ces nouveaux arrivants dès leur arrivée, les socialistes espèrent désamorcer à la source les « comportements à risques ».
Parce que pour les parlementaires, il ne s’agit pas que de compassion, mais aussi de prévention. « Si les risques de décompensation psychotique chez les personnes concernées par cette proposition de loi sont rares, ceux‑ci restent réels et peuvent malheureusement mener à des drames humains que nous ne pouvons collectivement tolérer », précise le texte. « Ces tragédies relèvent, pour partie, des lacunes du système français en matière de prise en charge des réfugiés et demandeurs d’asile : de conditions d’accueil affligeantes et de mesures de santé inadaptées à leur égard ».
Sans un soutien approprié – qui pèse apparemment sur notre système de santé – cela pourrait entraîner des comportements dangereux dont la France serait l’unique responsable, affectant non seulement les individus concernés mais aussi, potentiellement, le reste de la société.
Une réponse aux crimes commis par les étrangers
C’est donc la réponse de la gauche pour répondre aux OQTF qu’on ne peut pas renvoyer chez eux. Puisqu’il est hors de question de limiter les arrivées de migrants, il s’agit de les mettre tous sous surveillance, et bien sûr, de faire porter le coût de cette vigilance sur les contribuables.
Pour les députés, cette prise en charge préventive est un investissement stratégique pour éviter les drames plus tard. Un soutien psychologique dès l’arrivée serait, selon eux, le moyen le plus « rentable » de garantir la sécurité de tous et de faciliter l’intégration. Quant à freiner le flux migratoire, ce n’est toujours pas à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale.
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2 commentaires
Bitter red pill
Cette consultation devrait être imposée aux membres du PS.
Il y aurait de belle surprise…
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