Trafic de drogue en Europe – en bande organisée

Les dimensions du port de Rotterdam ont de quoi impressionner : s’étendant sur plus de 40 kilomètres, sa superficie est plus vaste que celle de Paris. Chaque seconde, quinze tonnes de marchandises y sont débarquées des immenses porte-conteneurs, entre les polders, les camions de transport…et les douanes. Douanes qui, lorsque nous souhaitons les interroger sur le trafic de drogue, se montrent particulièrement peu loquaces. Nous découvrons le formalisme néerlandais, où rien ne passe sans une autorisation. Les employés du port ne seront pas plus bavards. Il faut dire que le sujet de la drogue est assez sensible ici. Les affaires de corruption sont nombreuses, tout comme les menaces de mort qui vont jusqu’à viser le Premier ministre ou la famille royale. D’ailleurs, le port, tout en étant apparemment contrôlé, n’en est pas sûr pour autant : on a dénombré jusqu’à cinquante fusillades par mois dans la ville. Les services de douanes ont adopté en conséquence une méthode bien à eux pour diminuer la violence : prévenir avant toute descente ou saisie pour éviter la présence de trafiquants de drogue, et donc le risque de fusillade.

Pourtant, Rotterdam est une porte d’entrée de moins en moins sûre pour les mafias : aujourd’hui, selon les services douaniers, environ 60 % de la cocaïne sont captés. En ville, on nous explique qu’il n’est pas bien compliqué de trouver de la drogue : pour le cannabis comme pour le reste, certaines boîtes de nuit du centre détiennent officieusement de quoi fournir leurs ients-cli. Cependant, si nous voulons en trouver de façon plus certaine, c’est à Amsterdam que nous devrons nous rendre. La capitale du pays bénéficie d’un tourisme un peu particulier : celui des Européens en quête de drogue et de prostituées.

Dans le port d’Amsterdam…

On pourrait diviser le centre d’Amsterdam en deux parties. L’une est historique : de nombr