Miss France 2025 sur le droit au blasphème : « Je ne veux pas me prononcer »

Miss France 2025 a depuis tenté de clarifier sa position sur les réseaux sociaux en réaction à la montée de cette polémique.

Une réponse hésitante sur Sud Radio

Près d’un mois après son couronnement, Angélique Angarni-Filopon, première Miss France trentenaire, était l’invitée de Sud Radio ce mercredi 8 janvier. Lors de l’entretien, les journalistes Valérie Expert et Gilles Ganzmann l’ont interrogée sur les commémorations des 10 ans de l’attentat contre Charlie Hebdo.

À la question « Est-ce que vous êtes Charlie ? », Miss France 2025 a montré une certaine gêne, répondant par un simple : « Je ne me prononce pas ». Les chroniqueurs ont alors insisté, évoquant directement le droit au blasphème en France. Là encore, la réponse de la trentenaire s’est faite attendre, avant qu’elle n’indique une nouvelle fois ne pas vouloir se prononcer. Devant son silence prolongé, les journalistes ont reformulé leurs questions, mais Angélique Angarni-Filopon est restée sur la réserve.

Une séquence qui fait réagir les réseaux sociaux

La courte séquence, rapidement relayée sur les réseaux sociaux, a suscité de vives réactions. Si certains internautes ont critiqué son manque de franchise face à des questions sur la liberté d’expression, d’autres ont dénoncé des questions pièges visant à l’embarrasser.

Ce n’est pas la première fois qu’Angélique Angarni-Filopon, élue Miss Martinique 2024 avant de remporter la couronne nationale, fait face à des critiques. Depuis son élection le 14 décembre, elle subit une pression médiatique et des attaques sur les réseaux sociaux, parfois qualifiées de cyberharcèlement.

Face à l’ampleur des critiques, Miss France 2025 a pris la parole dans une story Instagram pour clarifier sa position. « Peut-être que cela a été maladroit, mais dans ma fonction de Miss France, je me dois une neutralité sur certains sujets pour éviter tout malentendu et susciter toute controverse », a-t-elle expliqué. Elle a également tenu à préciser qu’elle condamnait fermement les actes terroristes et qu’elle soutenait les valeurs fondamentales de la société française, dont la liberté d’expression :  « Charlie Hebdo touche à des enjeux profonds, et bien évidemment, la liberté d’expression est primordiale en France », a-t-elle insisté.

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