Paris : des policiers menacés par un homme armé d’un couteau, l’individu maîtrisé au taser

Jeudi 9 janvier, à la station Simplon du métro parisien (XVIIIe arrondissement), une patrouille de policiers a été confrontée à une situation qui aurait pu dégénérer dramatiquement. Un homme, en état d’ébriété et armé d’un couteau, a agressé les forces de l’ordre avant d’être maîtrisé grâce à leur sang-froid exemplaire.

Un couteau brandi contre les policiers

Il était aux alentours de 18h45. Les policiers, reconnaissables à leurs brassards, patrouillaient dans la station lorsque l’incident s’est produit. Selon les premiers éléments de l’enquête révélés par Le Parisien, un individu visiblement agressif a d’abord bousculé une policière en guise de provocation avant de brandir un couteau et de tenter de s’en prendre à un autre fonctionnaire.

En réaction à cette menace, les policiers ont dégainé leur arme de service et ont braqué l’agresseur tout en appelant des renforts. L’homme a alors tenté de fuir la scène en sortant de la station pour s’engager dans la rue.

L’homme interpellé grâce au taser des policiers

Rapidement intercepté par une équipe du commissariat du XVIIIe arrondissement parisien, le suspect a opposé une vive résistance. Les forces de l’ordre ont été contraintes d’utiliser leur pistolet à impulsion électrique (appelé aussi taser) à deux reprises pour le maîtriser. Cette intervention musclée a été nécessaire pour garantir la sécurité des passants et des agents sur place.

L’homme, manifestement sous l’emprise de l’alcool, a été conduit à l’hôtel de police où il a été placé en cellule de dégrisement. Il devait être entendu ce vendredi sur les motivations de son geste. Un examen psychiatrique est prévu pour déterminer si l’individu souffre de troubles mentaux pouvant expliquer son comportement violent.

Une enquête ouverte pour éclaircir les circonstances

Le parquet de Paris a ouvert une enquête afin de faire la lumière sur les circonstances précises de cette agression. Les policiers victimes et impliqués seront entendus, et les images de vidéosurveillance de la station seront minutieusement analysées pour compléter les investigations. 

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