Pour Hillary Clinton, Donald Trump veut rendre hommage aux néo-nazis 

Les démocrates poursuivent la rhétorique qui vise à présenter Trump comme un candidat nostalgique des idées nazies. Cette fois-ci, Hillary Clinton a attaqué le candidat républicain par rapport au meeting du Madison Square Garden.

Hillary Clinton : « Trump veut refaire le rassemblement nazi de 1939 »

L’ancien président des États-Unis, Donald Trump, a annoncé un meeting de grande ampleur ce weekend au Madison Square Garden de New York. Son objectif est de réaliser un véritable tour de force politique en réunissant ses militants dans une ville considérée comme un véritable bastion des démocrates. Cependant, la candidate malheureuse des élections de 2016, Hillary Clinton, a affirmé que Donald Trump souhaite faire référence au rassemblement nazi de 1939. En effet, le 20 février 1939, le parti nazi américain avait organisé au sein du Madison Square Garden un immense rassemblement visant à promouvoir les idées du nazisme en Amérique. Lors de ce rassemblement, les organisateurs avaient affirmé que : « Si George Washington était vivant aujourd’hui, il serait ami avec Adolf Hitler ».

Pour Hillary Clinton, il ne fait aucun doute que Donald Trump, en réalisant son meeting au Madison Square Garden, veut faire un clin d’œil aux néo-nazis américains : « Trump reconstitue réellement le rassemblement de Madison Square Garden en 1939 ». Rajoutant qu’elle était d’accord avec les affirmations de Kamala Harris qui soulignent que « Donald Trump est un fasciste ».

Cette prise de position s’inscrit dans le nouveau discours du parti démocrate qui vise à établir des liens entre le régime nazi et la politique du candidat républicain. L’ancienne candidate démocrate a affirmé cela au cours d’un entretien sur la chaîne CNN.

Une rhétorique extrêmement dangereuse

Hillary Clinton a persisté dans les accusations en affirmant : « Vous savez, j’ai essayé de tirer la sonnette d’alarme à son sujet en 2016, mais c’était vraiment difficile, parce que les gens ne pouvaient littéralement pas imaginer qu’il était dangereux ou que son caractère N’était pas digne de la responsabilité d’être président, donc je comprends tout à fait cela, mais maintenant il y a juste trop de preuves sur ce qu’il veut faire. Donc, je pense que quelqu’un qui se présente à la présidence, comme le vice-président Harris, a réellement le devoir de tirer la sonnette d’alarme ».

La multiplication des discours qui visent à faire un parallèle entre Donald Trump et le nazisme est la preuve de l’inquiétude des démocrates par rapport à l’échéance du scrutin. Les démocrates semblent oublier que les pouvoirs du président américain sont faibles, surtout si l’on compare cela avec le régime de la Vᵉ République française où le président bénéficie d’un pouvoir exécutif fort.

La dangerosité de ce discours réside dans le fait que la vie de Donald Trump a été menacée à de multiples reprises. Ainsi, cette prise de position des démocrates risque de placer une véritable cible sur la tête de Donald Trump. Puisque des individus particulièrement dangereux peuvent penser que la mort de Trump pourrait empêcher l’arrivée du fascisme aux États-Unis. Les médias traditionnels aussi bien aux États-Unis ainsi qu’en France ne paraissent pas s’émouvoir face à cette comparaison dangereuse et risible. Malgré les coups bas, Donald Trump reste pour le moment favori du scrutin.

 

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