Société
Viol Claire Geronimi : Jordy G., son agresseur centraficain sous OQTF, accusé d'autres viols durant son adolescence
Le 11 novembre 2023, en plein jour dans un quartier près du parc Monceau à Paris, Claire Geronimi, 26 ans, est violée dans le hall de son immeuble sous la menace d’une lame artisanale. L’auteur présumé, Jordy G., un Centrafricain de 26 ans né à Bangui en 1998, était en situation irrégulière et sous plusieurs obligations de quitter le territoire français (OQTF) non exécutées. Quelques instants plus tôt, il aurait également agressé une jeune femme de 19 ans. Depuis mars 2025, il est renvoyé devant la cour criminelle de Paris pour « viols commis sous la menace d’une arme ». Interrogé, il a reconnu les faits, invoquant un « coup de folie » lié à la consommation d’alcool et de cannabis.
Son casier judiciaire fait état de 11 condamnations, dont quatre devant le tribunal pour enfants, pour des faits de violences, menaces, ports d’armes et infractions liées aux stupéfiants. En détention provisoire, Jordy G. s’est signalé par des actes graves : violences contre une surveillante pénitentiaire – lui valant trois ans de prison dont un avec sursis en décembre 2023 –, fabrication d’une arme artisanale, exhibitionnisme et propos à caractère sexuel envers le personnel pénitentiaire.
Des antécédents dès l’adolescence
Arrivé en France en 2009, confié à un oncle puis à l’aide sociale à l’enfance (ASE) à 13 ans, Jordy G. accumule rapidement les signalements. Entre 2011 et 2012, deux adolescentes en famille d’accueil et en foyer l’accusent de viols et d’agressions sexuelles, décrivant des intrusions nocturnes, des strangulations et des attouchements imposés. Les enquêtes évoquent un individu provocateur et agressif. En 2013, un psychologue diagnostique une « perversion narcissique » et une incapacité à respecter les règles, préconisant une prise en charge pénale.
Claire Geronimi, désormais vice-présidente de l’Union des droites (UDR) et fondatrice de l’association « Éclats de femme » pour les victimes, déplore une défaillance de l’État. « Si l’OQTF avait été appliquée, cela aurait pu être évité », a-t-elle déclaré au Figaro. Le procès, prévu en 2025, est désormais très attendu après la clôture de l'instruction.
À lire aussi : Claire Geronimi sur l'affaire Philippine « La seule différence, c'est que je ne suis pas morte »

3 commentaires
SapereAude
Je ne m’avance pas top de penser que des millions de français sont avec vous Claire, et soutiennent votre courage et votre combat!
Le Roi du Mensonge....Macron avait promis que 100% des OQTF.....serait execute...mais à priori le En Même Temps serait passé par la......juste environ 7%.... Ce type au Pouvoir n'est qu'une .....Farce.....cela fait 8 ans que je le dit.....
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