Société
Doualemn à nouveau arrêté : l’influenceur algérien sous le coup d’une expulsion

L’affaire débute le 31 décembre 2024, lorsque Doualemn, un agent d’entretien franco-algérien, publie une vidéo sur TikTok. Dans cette publication, visionnée par ses 138 000 abonnés, il appelle à infliger une « sévère correction » à un individu présenté comme un opposant au régime algérien. Ce dernier a été signalé par le maire de Montpellier, Michaël Delafosse, et le préfet de l’Hérault, François-Xavier Lauch, la vidéo est interprétée comme un appel à la violence. Le 5 janvier, l'homme est alors interpellé.
Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, a demandé l’expulsion de l’influenceur vers l’Algérie. Néanmoins, Alger a refusé son entrée sur le territoire, le déclarant « interdit de territoire », et le renvoie en France le soir même. Bruno Retailleau accuse alors l’Algérie de chercher à « humilier la France », tandis qu’Alger dénonce une expulsion « arbitraire ».
De retour en France, Doualemn est placé au centre de rétention administrative (CRA) du Mesnil-Amelot, en Seine-et-Marne. Le tribunal administratif de Paris suspend la procédure d’expulsion en urgence, estimant qu’elle ne respectait pas les garanties procédurales nécessaires. Le 6 février, une nouvelle décision annule son obligation de quitter le territoire (OQTF), permettant sa sortie de rétention.
Une nouvelle interpellation
Le tribunal de Montpellier a jugé le 24 février dernier Doualemn pour « provocation publique à commettre un crime ». Le 6 mars, il est condamné à cinq mois de prison avec sursis. La préfecture de l’Hérault relance une nouvelle procédure d’expulsion. La commission d’expulsion (Comex) a examiné son cas et, cette dernière a rendu un avis favorable à son renvoi en Algérie, malgré les protestations de ses avocates, Me Julie Gonidec et Me Marie David-Bellouard, qui dénoncent un « acharnement » et une « décision politique ».
Ce mercredi 19 mars, l'influenceur est à nouveau interpellé à Montpellier, montrant que les autorités françaises entendent exécuter l’expulsion validée par la Commission départementale d'expulsion des étrangers (Comex). Condamné le 6 mars dernier à cinq mois de prison avec sursis pour « provocation à commettre un crime », l’influenceur a vu son obligation de quitter le territoire annulée début février par le tribunal de Melun, au grand désarroi du ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau.
Aujourd’hui, alors que la Comex a validé son renvoi, ses avocates contre-attaquent, arguant du risque que l’Algérie refuse encore son entrée.
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1 commentaire
Victoria
Qu il soit expulsé et si l Algérie le refuse le parachuter dans le Sahara...cet homme a une tête de meurtriers que de la Haine dans son visage!!!qu il rembourse aussi les 1200 euros!
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