Société
« Papa essaie d’étrangler maman » : un enfant de 10 ans dénonce les multiples viols commis par son père, un migrant irakien

L’appel aux secours a tout changé. En septembre 2024, à Meerhout, en Belgique, un garçon de 10 ans a contacté la police en pleine nuit : « Au secours, papa est en train d’étrangler maman ». Lorsque les forces de l’ordre sont arrivées sur place, elles ont découvert des traces de strangulation sur le cou de la mère. L’enfant, lui, redoutait déjà les représailles. « J’espère que vous l’emmènerez… Sinon, je vais me faire frapper parce que j’ai appelé la police, comme la dernière fois », a-t-il confié aux agents.
L’affaire, jugée aujourd’hui au tribunal de Turnhout, a mis en lumière un long cycle de violences intrafamiliales. L’accusé, Ahmed A.R., un Irakien arrivé en Belgique en 2011, s’était marié deux ans plus tard. Selon les témoignages recueillis par l’enquête, il imposait à son épouse une domination permanente et des rapports sexuels forcés. Leur fils aîné, celui qui a alerté les secours, n’était pas épargné : il recevait lui aussi des coups.
« Une amie du couple a confirmé que les violences étaient fréquentes », a souligné la procureure Anouk Draulans. « La victime raconte avoir subi ces agressions pendant des années, sans pouvoir s’en échapper ».
L’accusé persiste dans son déni
Face aux accusations, Ahmed A.R. nie les faits. Selon lui, son fils a eu tort d’appeler la police. « Il n’a jamais été question de tentative d’étranglement », affirme-t-il. Lorsque la procureure l’interroge sur les marques rouges visibles sur le cou de sa femme, il avance une explication déconcertante : « Je lui avais fait un massage la veille ». Une réponse qui laisse l’accusation sceptique.
Tout au long de l’audience, l’accusé minimise son comportement et va jusqu’à accuser son fils de mensonge. « Une mère peut faire dire n’importe quoi à un enfant si elle lui promet un morceau de chocolat », lance-t-il devant le tribunal.
Le parquet a requis un an de prison. Son épouse, qui ne vit plus sous le même toit mais reste légalement mariée, demande des dommages et intérêts. « Nous espérions un peu de remise en question, mais il n’y a que du déni », regrette son avocate, Me Ellen Iemants. D'après les informations de 7sur7, le verdict sera rendu le 29 avril.
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2 commentaires
La solution de prendre tout ces animaux qui se croient humains de les mettre dans un trou et de cimenté le tout
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