Politique
Stanislas Rigault quitte la présidence de Génération Z : un passage de témoin au sein de Reconquête !

Stanislas Rigault, président de Génération Zemmour depuis 2021 et pilier de Reconquête, quitte ses fonctions. Mais qu’on ne s’y trompe pas : le jeune militant ne raccroche ni les gants ni les idées. Dans un entretien accordé ce jour à Valeurs Actuelles, il assure que son engagement reste intact. « J’ai pris la décision de relever de nouveaux défis qui me permettront, je l’espère, de poursuivre mon engagement, au service de la cause et de notre pays. »
Ce départ, qui s’inscrit dans une logique de renouvellement, marque un passage de témoin à Hilaire Bouyé, un militant aguerri que Stanislas désigne comme l’homme de la situation. Mais alors que Reconquête continue de s’affirmer sur la scène politique, cette transition reflète aussi la capacité du mouvement à organiser sa relève.
Après cinq années d'engagement aux côtés d'Éric Zemmour, le désormais ex-président de Génération Z, qui a contribué à structurer la mobilisation des jeunes patriotes, se prépare visiblement, à une nouvelle étape. La question est donc : où retrouverons-nous bientôt l’une des figures les plus marquantes de la jeunesse engagée ?
Faire évoluer son engagement, sans s’éloigner du combat
Dans son entretien, Stanislas Rigault tient à clarifier immédiatement son départ : il ne s’agit ni d’un désaveu des idées du parti, ni d’un éloignement de ses compagnons de route. « On ne reste pas président d’un mouvement jeune à vie », explique-t-il, rappelant qu’il s’est engagé en politique dès ses 19 ans.
Après avoir joué un rôle central dans la construction du mouvement Génération Z, Stanislas Rigault confirme qu’il restera fidèle aux idées qu’il a toujours défendues.
« Je quitte mes fonctions à Reconquête, mais ni ses idées ni mes amis », affirme-t-il.
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Ce départ intervient alors que le parti poursuit son implantation après les élections européennes de 2024, dans un contexte politique où la droite de conviction cherche à s’affirmer face à une gauche idéologique et à un système médiatique hostile.
C’est donc un choix mûri qui vise à faire place à une nouvelle dynamique sans rompre avec l’engagement profond qui a guidé ses premières années de militantisme. Car dans sa vision, la politique n’est pas une affaire d’égo. L’intéressé le dit lui-même : « La cause presse, pas la mienne ! ». Une manière de rappeler qu’il ne joue pas un jeu individuel, mais qu’il s’inscrit dans une trajectoire collective, où l’essentiel est de faire avancer les idées, avec ou sans une fonction officielle.
Un passage de relais à Hilaire Bouyé
Le passage de témoin n’a rien d’un hasard. Hilaire Bouyé, vice-président du mouvement, récupère le leadership. Ce militant discret, mais redoutablement efficace, coche toutes les cases pour reprendre le flambeau. Ancien membre des Républicains, passé par l’organisation étudiante UNI, il est vice-président de Génération Zemmour depuis 2021 et figurait sur la liste de Reconquête ! aux élections européennes.
« Ceux qui le connaissent savent aussi combien il est apprécié et respecté pour son intelligence de situation et ses qualités humaines. »
Stanislas Rigault ne cache pas son enthousiasme face à cette nomination :
« Le mouvement a besoin de renouvellement et doit se fixer de nouveaux objectifs : Hilaire est parfait pour ce rôle. Personne ne peut imaginer meilleur président pour le mouvement, et nul autre que lui n’est plus capable de continuer à porter la flamme de la Reconquête ! »
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Un choix validé par Éric Zemmour et Sarah Knafo, qui entendent poursuivre l’essor du parti avec une nouvelle génération de cadres.
Un regard lucide sur l’engagement politique
Cinq ans de militantisme intense, ça forge une vision à long terme. L’ex-responsable du mouvement, qui a vécu de l’intérieur toutes les batailles de ces dernières années, prend du recul :
« Et puis, je crois qu’il faut essayer de garder au cœur une certaine humilité militante. Que sont nos propres déconvenues, au fond, au regard de l’histoire des militants qui nous ont précédés ? »
Un rappel que la politique est un marathon, pas un sprint. Il le dit lui-même avec une pointe d’admiration pour ceux qui l’ont précédé :
« Je mesure d’autant plus la chance qui a été la mienne de croiser les ténors de cette époque, de Le Pen à Buisson en passant, évidemment, par Zemmour. Ils étaient seuls ou presque, à l’époque. Aujourd’hui, des millions de Français sont à nos côtés, engagés dans la lutte pour sauver notre pays. Alors, par rapport à tout ça, mes “déconvenues”, vous savez… »
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Et à ceux qui voudraient voir dans son départ une forme de renoncement, il répond avec une citation de Céline : « Même à crever, je me rebiffe ! ». Une manière de rappeler que la lutte politique est un combat de longue haleine, où la détermination prime sur les aléas électoraux.
Quant aux spéculations sur une prétendue concurrence interne au sein de Reconquête !, notamment vis-à-vis de Sarah Knafo, il les balaie d’un revers de main : « Je travaille pour Sarah depuis plusieurs années et je suis heureux d’être son ami depuis plus longtemps encore ! ».
D’ailleurs, Stanislas Rigault rappelle que la force du parti, c’est avant tout son vivier de talents : « Je ne crois pas aux méfaits de la multiplication des talents, et il y en a beaucoup à Reconquête ! ».
Si certains s’inquiétaient pour l’avenir du mouvement, la réponse est limpide : ce n’est que le début.
Et maintenant ?
Là où d’autres auraient détaillé une feuille de route précise, lui laisse planer une part de mystère. Il ne quitte pas la scène, il change simplement de rôle. Mais pour quoi faire ?
« Je veux continuer de mettre ces compétences au profit de notre cause en me confrontant à de nouvelles expériences. Je suis convaincu que nos idées gagnent du terrain et qu’elles ne sont plus marginales. J’ai beaucoup de projets, il y a tellement de choses à faire. ».
Il laisse ainsi entrevoir que l’histoire est loin d’être terminée. Un engagement toujours aussi vif, peut-être sous une autre forme. Formation politique ? Média ? Stratégie électorale ? Les paris sont ouverts.
Une certitude cependant : Stanislas Rigault, manifestement, n’a pas dit son dernier mot.
À lire aussi : Stanislas Rigault : champion de la Genération Z

2 commentaires
Pragma
Il est bien ce jeune homme. Il va prendre son envol et continuer a œuvrer pour notre pays.
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