Société
Grenoble : des dealers chassent les habitants de leurs propres foyers pour mener à bien leur trafic

Une adolescente de 16 ans, seule chez elle en l’absence de ses parents, a été expulsée en décembre 2024 de son appartement dans le quartier Mistral par un groupe de dealers. En pyjama, elle s’est retrouvée à la rue, contrainte d’aller chercher refuge chez sa sœur aînée. Les trafiquants, soupçonnaient la famille d’avoir collaboré avec la police après l’arrestation d’un de leurs complices. De plus, les délinquants ont squatté un second logement familial pour y entreposer leur matériel et organiser leurs activités.
Selon Le Dauphiné Libéré cette affaire n’est pas un cas isolé. Les forces de l’ordre affirment que ces occupations illégales par des réseaux de drogue se multiplient dans plusieurs quartiers de la ville, comme Mistral, Hoche ou encore la Villeneuve.
La procureure de Grenoble Camille Vigneron a affirmé au quotidien local qu’ « il y a un sentiment de toute-puissance des trafiquants, qui font comprendre aux habitants : “Vous n’êtes plus chez vous, et on fait ce qu’on veut” ». Une impunité qui s’accompagne souvent de menaces et d’intimidations envers les résidents.
Une ville marquée par une montée de l’insécurité
Ce fait de société est la démonstration d'une violence endémique liée au narcotrafic dans la métropole iséroise. Les fusillades, règlements de comptes et guerre des territoires entre gangs ont déjà fait plusieurs victimes ces dernières années.
La place emblématique de la cité grenobloise, Saint-Bruno, s'est muée en point de deal, au point que les facteurs refusent d’y distribuer le courrier depuis 2023, sous la pression des trafiquants.
Les autorités promettent une mobilisation accrue. La police, qui a entendu plusieurs suspects dans l’affaire de Mistral, reconnaît la récurrence de ces faits et appelle à une action impliquant forces de l’ordre, bailleurs sociaux et travailleurs sociaux.
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2 commentaires
SapereAude
Comme Trump, déclarer les gangs et tous ceux qui participent au traffic comme terroristes par décret, puis déploiement d’un bataillon militaire pour cerner la cité, déploiement d’un bataillon de police avec maitres chien pour tenir en respect les racailles d’un côté et pour renifler la drogue et l’argent de l’autre, arrestations systématiques en cas de doute, et GAV prolongées de 48h au nom du soupçon de traffic qui finance le terrorisme. Répéter la recette cité après cité, sur les 1400+ territoires. Entre saisies d’armes, de drogue, d’argent, et le calme même si temporaire, cela montrera au moins une volonté de chercher à vraiment régler ce fléau. De plus, un décret autorisant le partage du butin en cash retrouvé pour financer des primes aux forces de l’ordre devrait aussi motiver… c’est peut être de l’argent sale, mais ca suffit de se moquer des forces de l’ordre en sapant leur travail, quand des juges relâchent trop souvent la plupart de ceux qui sont arrêtés, et qui recommencent.
Guycast
C'est bien écrit je nai rien d'autre à dire si ce n'est que la France est envahie !!!!
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