« Il existe un racisme anti-blanc », soutient Bruno Retailleau au micro de Sud Radio

Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur, a récemment pris position sur une question sensible lors de son passage dans l’émission L’invité politique sur Sud Radio, animée par Jean-Jacques Bourdin. Interrogé à 8h30 dans Le Grand Matin, il s’est exprimé sans détour sur l’existence d’un racisme dirigé contre les personnes blanches en abordant le drame survenu à Crépol, dans la Drôme.

Le ministre est revenu sur l’assassinat de Thomas, un jeune homme tué lors d’une fête de village à Crépol. « C’est terrible », a-t-il déclaré, soulignant l’émotion suscitée par cet événement dans cette modeste commune. Ayant visité les lieux et rencontré les familles des victimes, le locataire de la place Beauvau a tenu à rendre hommage au courage de Marilyn Toraval, la maire de la commune. « C’est une maire extrêmement courageuse », a-t-il affirmé, saluant sa gestion de la crise.

Concernant les circonstances exactes du meurtre de Thomas, le ministre a reconnu ne pas disposer de « toutes les informations précises » permettant de qualifier cet acte de « raid anti-blanc ». Néanmoins, il n’a pas esquivé la question plus large du racisme.

Dans une déclaration claire, Bruno Retailleau a affirmé : « Je sais qu’il y a aussi un racisme anti-blanc. » Il a tenu à préciser que ce type de racisme existe bel et bien en insistant sur une idée plus universelle : « Le racisme n’est certainement pas l’apanage de telle ou telle couleur de peau. » Par cette prise de position, une reconnaissance officielle est enfin donnée à ce sujet controversé, régulièrement passé sous silence dans les discussions sur les discriminations.

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