OQTF : la France libère Zineddine K. après son refoulement par l’Algérie

Les tensions entre Paris et Alger, déjà palpables depuis plusieurs mois, prennent un tournant inquiétant. Deux ressortissants algériens, visés par une Obligation de Quitter le Territoire Français, ont été expulsés vers leur pays d’origine, pour se voir immédiatement refuser l'entrée en Algérie. Ces deux hommes, malgré la possession de passeports algériens valides, ont été renvoyés en France, où l'un d'eux, Zineddine K., a été libéré après une courte période de rétention administrative.

D'après CNews, le 7 mars, Abdlehak B., un ressortissant algérien, quitte la France dans le cadre d’un « départ non accompagné » après une OQTF. Malgré la possession d’un passeport valide, les autorités algériennes lui refusent l’entrée sur leur territoire sans fournir d’explication. Après son retour en France, Abdlehak B. est immédiatement placé en Centre de Rétention Administrative (CRA) à Perpignan.

Trois jours plus tard, Zineddine K., également sous OQTF et détenteur d’un passeport algérien valide, quitte la France dans les mêmes conditions. Cette fois, Alger justifie le refus d’entrée par un « manque de documents ». Zineddine K. est renvoyé en France et placé au CRA de Marseille.

Selon nos informations, ce jeudi 13 mars, Zineddine K. a été libéré du CRA de Marseille à 16 heures, après seulement quelques jours de rétention. Pourquoi un individu, en situation irrégulière et devant être expulsé, se voit-il ainsi remis en liberté si rapidement ? Une telle décision envoie un message contradictoire sur la capacité de l'État français à faire respecter ses propres lois en matière d’immigration. 

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