Société
Nice : un Tunisien sous OQTF agresse sexuellement une femme dans la rue
Samedi 5 octobre, à Nice, un Tunisien sous le coup d’une OQTF a agressé sexuellement une jeune touriste originaire de Rouen.
Les faits se sont déroulés aux environs de 21 heures samedi 5 octobre. Un Tunisien de 23 ans, en situation irrégulière, errait dans la rue du Marché à Nice. C’est à ce moment qu’il a touché la poitrine d’une jeune touriste avant de continuer sa route.
Selon les informations de Nice Matin, Youssef, âgé de 23 ans et arrivé en février en France, a croisé Alice dans la rue du Marché et lui a attrapé un sein. Choquée, la jeune femme a immédiatement réagi en lui demandant : « Tu viens de faire quoi ? ». Alice, ayant eu le réflexe de filmer la scène, s’est vue insultée par l’individu. Ce dernier a tenté de faire tomber son téléphone et a même feint de vouloir la frapper avec la bouteille de bière qu’il tenait à la main.
Une interpellation rapide
Quelques instants plus tard, trois agents de la police municipale sont intervenus et ont arrêté le suspect sur le quai des États-Unis. Visiblement ivre, l’homme a proféré des propos sexistes envers deux des policières présentes.
Après avoir été placé en cellule de dégrisement, puis en garde à vue, Youssef a admis les faits et a présenté des excuses : « J’étais ivre, je n’étais pas dans mon état normal ». Il a affirmé face à l’expert psychiatre : « Je lui ai touché les seins pour rigoler » avant de rajouter : « C’est la première et dernière fois ».
Des séquelles psychologiques
Alice est représentée par Me Aimée Mamberti, avocate de la partie civile, qui met en avant « son courage et sa présence d’esprit, rendant les faits aujourd’hui incontestables ».
L’avocate précise également : « Cette jeune femme est désormais suivie par un psychologue, car elle a peur de sortir et craint les hommes dans la rue ». Elle a conclu son argumentaire avec indignation : « On en a ras-le-bol de ces comportements. Nous avons respecté les droits de Monsieur pendant la garde à vue, mais il faut aussi rappeler qu’une femme a le droit de se promener librement dans la rue ».
Le Tunisien sous OQTF désormais en prison
La procureure Marie-Eve Parant a souligné « des lacunes éducatives évidentes chez le prévenu ». Elle a requis une peine de trois mois de prison ferme, à exécuter immédiatement, assortie d’une interdiction de dix ans de territoire.
Le tribunal correctionnel est allé au-delà en condamnant le tunisien sous OQTF à cinq mois de prison, à purger immédiatement, avec une interdiction de séjour en France pendant cinq ans.
À lire aussi : Agression près de Nîmes : une jeune femme retrouvée tabassée, tondue et déshabillée
Aucun commentaire
Loading