Mulhouse : une femme « fortement islamisée » soupçonnée d’avoir égorgé sa fille

Le 11 octobre, les services de police ont été alertés par une entreprise de pompes funèbres musulmanes, contactées par la mère suspecte elle-même.

Arrivés sur les lieux, les enquêteurs ont découvert la victime sans vie, gisant dans sa chambre, enveloppée dans un drap. Selon les premières constatations, le corps portait de multiples blessures « vraisemblablement causées par une arme blanche ». Un couteau en céramique, retrouvé dissimulé sous des sachets, pourrait être l’arme du crime.

Une mère « fortement islamisée »

Jean-François Assal, procureur de la République adjoint de Mulhouse, a également déclaré que la mère, qualifiée de « fortement islamisée », pourrait être responsable de la mort de sa fille par égorgement. Malgré son origine française et sa maîtrise du français, la femme aurait refusé de s’exprimer autrement qu’en arabe lors de sa garde à vue, une particularité qui a été relevée par les autorités.

Les résultats de l’autopsie confirment que la jeune victime a succombé à ses blessures par égorgement, avec un total de 16 plaies et blessures de défense. Ces dernières laissent à penser qu’elle aurait tenté de résister avant de perdre la vie.

Initialement placée en garde à vue, la mère a vu cette mesure levée après qu’un examen psychiatrique a conclu à une incompatibilité. Elle a ainsi été placée en hospitalisation sous contrainte. Une enquête judiciaire pour meurtre a été ouverte.

Un contexte familial complexe

Selon des informations relayées par le Dauphiné, la mère a « consacré » sa vie à la religion. De son côté, la jeune victime avait été déscolarisée et avait fait l’objet d’un signalement de la part de son lycée en 2019.

Cette affaire tragique est en cours d’instruction, et de nouvelles investigations sont attendues pour éclaircir les circonstances précises du drame.

 

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