Société
[Édito] Le Monde et Libération harcèlent les féministes de Némésis
Tous des hommes. Blancs en plus. Et sans utérus (a priori). Ces derniers jours, les deux rédactions amies, Le Monde et Libération, se faisant la course à qui sera le plus à l’extrême gauche, ont pondu plusieurs articles virulents contre des femmes : les courageuses féministes de Némésis. Revendiquées à droite, elles sont alors sorties du champ de tolérance de ces chapeaux à plumes parisiens.
Le collectif Némésis, qui se revendique « féministe »
Elles sont jeunes, elles sont belles, elles sont élégantes, elles sont féminines, et surtout elles sont intelligentes. Tout ce que détestent les néo-féministes. Némésis, ce collectif créé en 2019 pour dénoncer les violences faites aux femmes – à toutes les femmes – et devenu aujourd’hui incontournable dans l’arène politique et médiatique (notamment avec la présence presque quotidienne de leur meneuse, Alice Cordier, sur les plateaux de télévision), n’a pas encore obtenu l’approbation des rédactions d’extrême gauche. La bande d’Anaïs, Yona et des autres porte-paroles n’entrent pas dans leur définition du féminisme, à ce seul motif qu’elles sont justement de droite. Comme si cela était incompatible.
Et c’est que Le Monde y va fort dans son portrait publié le 24 novembre dernier, refusant aux Némésis le statut de « féministes » au motif qu’elles « ne cessent d’attribuer aux immigrés et aux musulmans la responsabilité des violences sexuelles. ». Décrivez le réel, et vous ne serez plus féministes. C’est bien ce que font les équipes d’Alice Cordier : donner des chiffres, seulement. Et de fait, des chiffres, il en existe : ils ont été publiés par le Service Statistique ministériel de la sécurité intérieure. Ce dernier précise dès sa synthèse que les mis en cause dans le cadre de violences faites aux femmes, sont « en moyenne plus jeunes que la population française et plus souvent de nationalité étrangère ». Les étrangers représentent 7,8% de la population en France, et il faut rappeler qu’ils constituent 25% des détenus dans les prisons françaises en 2022, soit une représentation trois fois supérieure à leur poids démographique. Implacables. Mais à l’instar de Marguerite Stern, les Némésis perdent, aux yeux de ces rédactions imbibées de wokisme, leur statut de féministes. Parce qu’elles maitrisent correctement les chiffres.
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