Cette première motion de censure contre le gouvernement de Gabriel Attal, sera débattue et soumise au vote lundi 5 février 2024 à partir de 21h30 a indiqué Le Figaro. « Sans objectif politique clair, sans portefeuilles ni périmètres ministériels définitivement actés, M. Gabriel Attal est, depuis trois semaines, le capitaine d’un bateau à la dérive » ont indiqué les 150 députés via cette motion. Déposée mardi 30 janvier par La France Insoumise (LFI), du Parti Socialiste (PS), des Verts (EELV) et des communistes (PCF), cette motion de censure risque de ne pas aboutir.
Politique
Gabriel Attal va faire face à sa première motion de censure
La première motion de censure contre le gouvernement Attal sera soumise à un vote lundi prochain. Elle avait été déposée par la gauche à l’Assemblée nationale juste avant son discours de politique générale.
Déposée par la NUPES ce mardi 30 janvier 2024 juste avant le discours de politique générale de Gabriel Attal, cette motion de censure, surnommée « motion de défiance » par ses initiateurs, entend remédier au fait que le gouvernement, en majorité relative à l’Assemblée, n’ait pas sollicité un vote de confiance du Parlement. « S’affranchir du vote de confiance, c’est choisir de déroger aux principes fondamentaux d’une démocratie parlementaire » dénoncent les députés de gauche.
Motion de censure : LR et RN s’abstiendront
Les députés de gauche ne devraient pas bénéficier de nombreux soutiens. Ces derniers ayant toujours refusé de voter avec le Rassemblement National. Les députés de gauche souhaitent, via cette motion de censure, clarifier « qui est dans le soutien ou dans l’opposition au gouvernement ». Une tactique politique assez vicieuse qui vise à dénoncer ceux qui s’abstiendraient comme ne faisant pas réellement partie de l’opposition. Ainsi, Marine Le Pen, la cheffe de file des députés RN a l’AN a indiqué « qu’annoncer cette motion avant même le discours (…) décrédibilise ceux qui l’ont déposée. Les députés du RN ne voteront donc pas cette motion de censure et il semble en être de même pour les députés Républicains (LR). « Nous ne voterons pas la motion de censure des Insoumis. Parce que nous ne partageons en rien la vision des Insoumis », a indiqué leur patron Éric Ciotti.
La prédécesseure de Gabriel Attal, Elisabeth Borne, avait dû affronter une trentaine de motions de censure, pour la plupart déposées après les nombreux 49.3 qu’elle avait mis en place. Elles avaient toutes été rejetées, même si une d’entre elle était très proche d’aboutir.
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