Politique
Financement de campagne de V.Pécresse : l’enquête classée sans suite
L’enquête pour détournement de fonds publics et financement illégal de la campagne présidentielle de Valérie Pécresse en 2022 a été classée sans suite par le parquet de Paris.
L’enquête ouverte contre Valérie Pécresse après un signalement de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) a été classée sans suite par le parquet de Paris ce mercredi 31 janvier.
« Je suis heureuse de voir mon honneur une nouvelle fois lavé », a déclaré l’ex-candidate Républicaine et présidente de la région Île-de-France ce mercredi, après l’annonce de son blanchiment par la justice.
Valérie Pécresse dénonce « un harcèlement systématique, cynique et indigne »
Valérie Pécresse a également dénoncé « un harcèlement systématique, cynique et indigne » des élus du parti EELV, dont le député Julien Bayou qui avait émis un signalement sur sa campagne présidentielle.
Ce signalement à la CNCCFP avait été adressé en avril 2022 au parquet de Paris. Il visait notamment les infractions de détournement de fonds publics, abus de biens sociaux et/ou prises illégales d’intérêts, le financement illégal de parti politique et le financement illégal de campagne électorale. Julien Bayou, député écologiste, s’appuyait sur la démission de Babette de Rozières, conseillère régionale de l’équipe de campagne, et ce, en raison de « désaccords qu’elle a manifestés à l’égard de la campagne présidentielle de Valérie Pécresse ».
Une autre enquête en cours
En ce qui concerne Babette de Rozières, il lui était reproché « la contribution sur son temps de travail d’une agente, la directrice de cabinet de la présidente de région, à l’élaboration du programme de la campagne présidentielle de la droite ». L’enquête a été classée lundi pour « infraction insuffisamment caractérisée », selon le parquet. Elle avait été confiée à la Brigade de la répression de la délinquance économique (BRDE).
« Le signalement ne portait pas à notre connaissance des éléments factuels, mais des propos tenus par d’autres personnes laissant craindre qu’il y avait une potentielle infraction », a expliqué le ministère public.
Une autre enquête ouverte pour abus de confiance et recel visant l’ex-candidate LR est toujours en cours. Cette enquête porte sur les conditions de location d’un des deux sièges de la campagne présidentielle après un signalement de la (CNCCFP).
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