Agriculteurs : l’exécutif promet des annonces rapides

Agriculteurs en colère, grève générale, pas d’inquiétudes, Gabriel Attal ira sur le terrain !

Alors que la colère gronde depuis plusieurs jours partout en France, l’exécutif, via la porte-parole du gouvernement, a annoncé à la suite d’un conseil des ministres que Gabriel Attal allait se rendre sur le terrain afin de répondre aux attentes des agriculteurs. Après avoir rencontré à Matignon la semaine dernière les principaux syndicats agricoles et les principaux acteurs de la vie politique, Gabriel Attal a indiqué que l’exécutif allait faire des annonces « dans les jours à venir ».

Agriculteurs : l’exécutif se prépare au pire

C’est à l’issue du conseil des ministres de ce mercredi 24 janvier 2024 que la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot a indiqué qu’il « Il ne doit pas y avoir de tabou. On doit pouvoir avancer sur tous les sujets ». Prisca Thevenot a également indiqué que le gouvernement allait répondre aux attentes des agriculteurs. « Cette nation agricole nous lance un appel. Nous l’avons entendu et nous allons continuer à lui répondre ».

Invité de l’émission Télématin, Arnaud Rousseau, le président de la FNSEA, avait indiqué la possibilité pour les cortèges d’agriculteurs de monter jusqu’à paris. Il a entre-temps ajouté que 85 départements allaient « d’ici à vendredi » être mobilisé. Ces annonces obligent de fait l’exécutif à prendre des mesures rapides.

En ce qui concerne les méthodes mise en place par les agriculteurs, la porte-parole du gouvernement a indiqué que : « les blocages ont lieu et il n’est pas question effectivement de venir empêcher cette expression de revendication (…) parce que les manifestations sont organisées dans un cadre légal ». Face à l’opposition de gauche qui dénoncent un « deux poids, deux mesures » dans la répression, la porte-parole du gouvernement a répondu que : « L’enjeu, ce n’est pas de faire la chamaillerie entre mouvements politiques, mais de répondre aux agriculteurs et aux agricultrices ». La gauche l’oubli surement, l’agriculture est vitale, la régularisation des sans-papiers ne l’est pas, bien au contraire.

 

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