Société
Rennes : fusillade en pleine journée, les quatre suspects écroués et mis en examen pour tentative de meurtre

Le 17 avril dernier, une fusillade éclatait en pleine journée dans le quartier populaire de Villejean à Rennes, faisant plusieurs blessés. Quatre hommes, âgés de 21 à 23 ans, ont été arrêtés et mis en examen.
Les quatre suspects sont accusés d’avoir tiré en pleine rue, dans le cadre d’un règlement de comptes lié au narcotrafic. L’objectif de ces individus : récupérer un point de deal qu’ils estimaient leur appartenir. Trois d’entre eux ont été mis en examen pour « association de malfaiteurs » et « tentative de meurtre en bande organisée », des accusations graves pour lesquelles ils encourent une peine de réclusion criminelle à perpétuité. Le quatrième suspect, quant à lui, a été mis en cause pour « trafic de stupéfiants » et « association de malfaiteurs », avec une peine encourue de dix ans de prison.
Le drame a fait trois blessés par balle, et une quatrième victime a été percutée par la voiture des tireurs. Si le pronostic vital de cette dernière victime semble désormais stabilisé, les blessures physiques demeurent préoccupantes.
Des suspects bien connus des services de police
Les quatre hommes, dont trois sont de nationalité française et un d’origine congolaise, étaient déjà connus des autorités pour leurs antécédents criminels. L’enquête menée par la Direction centrale des opérations et de sécurité (DCOS) de Rennes, sous la direction du procureur, révèle que ces suspects étaient impliqués dans un réseau de trafic de stupéfiants opérant sur la dalle Kennedy, à Villejean, depuis le mois de janvier. Selon les informations de BFMTV, le trafic serait contrôlé par un groupe d’individus originaires de la région parisienne.
La fusillade aurait éclaté dans un contexte de guerre entre clans, suite à une série d’assauts violents. Le 14 avril, un groupe rival des Villejeannais aurait repris le contrôle du territoire, entraînant ce dénouement tragique.
Les enquêteurs ont révélé que l’équipement des suspects, composé d’armes de guerre, de vêtements de camouflage et d’un véhicule volé, témoigne de leur détermination à reconquérir ce point de deal par tous les moyens. « Ils étaient prêts à éliminer physiquement leurs rivaux, à prendre le risque de blesser des innocents, en plein après-midi, au cœur d’un quartier résidentiel », a indiqué le procureur.
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