Paris : un Algérien sous OQTF échappe à la prison malgré des faits de violences sexuelles

Un homme de nationalité algérienne a été condamné par le tribunal de Paris pour des violences sexuelles commises sur une étudiante de 20 ans dans le XIVe arrondissement. Lors d’une comparution immédiate, il a écopé de deux ans de prison, dont un an avec sursis probatoire pendant deux ans, avec des obligations de travail, de soins, et des interdictions d’entrer en contact avec la victime. La peine d’emprisonnement ferme sera effectuée sous forme de détention à domicile avec surveillance électronique, a indiqué le parquet au Parisien.

Cependant, cette détention à domicile prend actuellement la forme d’un placement en centre de rétention administrative, car l’Algérien est arrivé en France en janvier dernier, faisait déjà l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF).

La victime sauvée par son expérience dans les arts martiaux

L’agression remonte au 29 septembre 2024, lorsqu’une étudiante de 20 ans rentrait chez elle après une soirée avec des amis. Vers 4h45, en entrant dans son immeuble rue d’Alésia, l’agresseur l’a suivie dans le hall, l’a attaquée, lui a arraché ses vêtements et tenté de la violer. Mais la jeune femme, qui pratiquait les arts martiaux depuis près de dix ans, a réussi à se défendre en donnant un coup de pied à son agresseur, le mettant en fuite.

L’enquête, menée pour tentative de viol par le troisième district de police judiciaire, a permis d’identifier le suspect grâce à des analyses téléphoniques et des images de vidéosurveillance. Le 3 octobre, l’homme, qui jouait dans un club de volley-ball des Hauts-de-Seine, a été interpellé.

 

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