Immigration
« Elle s’est fait égorger, martyriser… La justice ne fait rien » Les femmes prennent la parole avec émotion lors de l’hommage à Philippine
Lors de l’hommage à Philippine, organisé à Paris, des femmes ont pris la parole pour témoigner de leur douleur face à la violence et à l’inaction de la justice. Elles ont partagé des récits poignants, appelant à des mesures plus strictes pour protéger les citoyens.
Lors de l’hommage à Philippine, organisé à Paris ce dimanche place Denfert-Rochereau, la voix des femmes a résonné avec force. Grâce au collectif Némésis, plusieurs d’entre elles, victimes ou proches de victimes, ont pu témoigner de leurs drames personnels, dénonçant l’inaction de l’État et appelant à une justice plus ferme. Devant près de 1 000 personnes rassemblées, leurs paroles ont marqué les esprits, symbolisant à la fois la douleur et la colère.
Mort de Philippine : « La justice ne fait rien »
Christine, dont la belle-sœur a été assassinée par un multirécidiviste, a pris la parole pour partager son témoignage bouleversant : « Elle s’est fait égorger, martyriser. Elle a laissé une famille de 4 enfants et de 9 petits-enfants en deuil. La justice ne fait rien », a-t-elle déclaré. Son récit a mis en lumière la douleur des familles endeuillées par des drames qui, selon elle, auraient pu être évités.
« Ça me prend aux tripes »
Claire Geronimi, violée par un migrant sous OQTF, également présente, a évoqué son propre passé de victime : « Philippine a été tuée dans un endroit où il fait habituellement bon vivre, tout comme moi lorsque je me suis fait agresser. Ça me prend aux tripes », a-t-elle confié. Son intervention a rappelé que ces tragédies peuvent toucher n’importe qui, n’importe où.
« Après la prison, ça doit être l’avion ! »
Catherine, la mère de Marion, a livré un témoignage poignant. Elle a expliqué que sa fille avait été tuée par un délinquant récidiviste : « Ma fille a été tuée par un délinquant récidiviste algérien (…) Après la prison, ça doit être l’avion ! », a-t-elle insisté, appelant à une expulsion systématique des criminels étrangers après leur condamnation. Ses propos ont été accueillis par des applaudissements nourris.
« Personne n’est en sécurité »
Une autre voix s’est élevée pour dénoncer l’insécurité croissante en France. « Personne n’est en sécurité, vous n’êtes pas en sécurité. Je viens d’une petite ville du Limousin où l’insécurité est catastrophique », a témoigné une intervenante, réaffirmant le sentiment d’abandon partagé par de nombreuses familles.
Némésis organise cette mobilisation symbolique pour Philippine
L’hommage à Philippine a également été marqué par la présence de plusieurs personnalités politiques, dont Alice Cordier, fondatrice du collectif Némésis, qui a ouvert la cérémonie en annonçant que des familles de victimes viendraient témoigner. D’autres membres du collectif ont également pris la parole afin de rappeler la responsabilité de la gauche dans l’immobilisation du gouvernement sur la question des OQTF et la difficulté de s’exprimer sur ces questions.
Stéphane Ravier et Florian Philippot, figures politiques bien connues, sont également présents pour soutenir cette mobilisation.
Sous les applaudissements du public, la manifestation rappelle l’importance du combat pour une justice plus ferme et une sécurité renforcée.
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