🇺🇸 Élections américaines
Élection de Trump et crise politique en Allemagne : un climat d’incertitude en Europe
Entre tensions commerciales, défis géopolitiques et instabilité politique en Allemagne, l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis suscite de vives inquiétudes en Europe.
L’ancien Premier ministre français, Gabriel Attal, a réagi jeudi 7 novembre, sur le plateau des 4 Vérités de France 2, à l’élection de Donald Trump. « C’est le choix souverain des Américains », a-t-il déclaré, tout en s’interrogeant sur les répercussions pour la France et pour l’Europe. D’après les informations de France Info, Gabriel Attal craint que cette élection renforce les tensions commerciales entre les États-Unis et l’Europe : « Il y a des raisons d’être inquiets d’un point de vue économique », a-t-il souligné, estimant que les relations commerciales entre les deux continents risquent de se détériorer, affectant ainsi les entreprises françaises et européennes.
En outre, ce dernier a exprimé ses préoccupations sur le plan géopolitique. Selon lui, la réélection de Trump pourrait compliquer les efforts internationaux, notamment sur la guerre en Ukraine, où la France et l’Europe jouent un rôle de soutien actif. « Nous avons besoin d’une coopération renforcée des grandes puissances, y compris des États-Unis », a rappelé l’ancien Premier ministre, pointant également l’importance d’un engagement américain pour le climat.
L’avenir incertain de la coalition allemande
L’Allemagne se trouve, elle aussi, confrontée à une instabilité politique croissante, et s’inquiète des répercussions pour son commerce et sa sécurité de l’élection du républicain Donald Trump comme président aux États-Unis. La coalition gouvernementale de Berlin a éclaté récemment avec le limogeage du ministre des Finances, Christian Lindner, par le chancelier Olaf Scholz, remettant en question la solidité de la première économie européenne. Cette situation accroît l’inquiétude des autres États européens, alors que Scholz prévoit de rencontrer les dirigeants européens lors d’un sommet à Budapest pour rassurer ses partenaires.
Selon les informations de La Dépêche, Scholz envisage de maintenir un gouvernement minoritaire en attendant des élections anticipées, prévues pour le printemps prochain. En raison des dissensions internes, notamment sur la politique budgétaire, il est peu probable que la coalition actuelle se reforme. En janvier, un vote de confiance devrait se tenir au Parlement allemand, un test crucial pour Scholz, qui espère gagner quelques mois supplémentaires pour faire passer des lois prioritaires.
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