Société
« Sale blanc » : agression violente à la gare de Narbonne
Samedi 9 décembre, un homme âge de 29 ans a violemment agressé plusieurs personnes durant 40 minutes, sur un quai de gare et dans un train à Narbonne, et a insulté de « sale blanc » des policiers.
Samedi dernier, le 9 décembre, un individu âge de 29 ans a tenté de monter dans un train sans billet à la Gare de Narbonne. Un contrôleur de la SNCF lui demande alors de descendre du train. Très alcoolisé, l’habitant de Montpellier, s’énerve et insulte le personnel du train, avant de tenter de leur porter des coups. L’individu s’en est ensuite pris à des voyageurs du train. C’est l’intervention des agents de sécurité qui permettra un relatif retour au calme en l’immobilisant sur le quai.
Malgré l’arrivée sur les lieux d’agents de sécurité ferroviaire, l’individu ne se calme pas, au contraire, et décide de monter dans un autre train. Une fois dans l’autre train en direction de Perpignan, l’individu fait face une nouvelle fois à des contrôleurs.
Ces derniers sont victimes à leur tour d’insultes et de tentatives de violences physiques avant qu’un autre agent de la sécurité ferroviaire, n’ayant pourtant pas encore entamé son service, intervienne et plaque l’individu au sol.
« Sale blanc » la police de Narbonne interpelle l’individu
Les agents de la SNCF ont par la suite contacté les forces de l’ordre. Interpellé par la police de Narbonne, l’individu ne se montre pas plus coopérant avec les forces de l’ordre qui le transportent à l’hôpital afin de savoir si son état de santé est compatible avec une garde à vue. Dans le véhicule, il insulte les policiers, traite l’un d’eux de « sale blanc », porte des coups de pied à deux policiers les blessant aux jambes. Quatorze jours d’arrêts de travail seront prescrits.
Dix heures après son interpellation, l’individu a été mesuré avec 0,84 g/l d’alcool dans le sang, laissant penser qu’il était proche des 3g/l au moment des faits. L’homme né à Mayotte est défavorablement connu de la justice. Depuis son arrivée en métropole en 2012, l’homme compte dans son casier judiciaire 17 condamnations.
L’individu jugé en comparution immédiate
Ce lundi 11 décembre, l’homme a été jugé en comparution immédiate. Sa défense à plaidé à la barre « se noyer dans l’alcool pour une peine de cœur », et ne plus « se souvenir de rien de cette journée ».
L’avocat des policiers quant à lui regrette que le caractère raciste des insultes n’ait pas été retenu dans la prévention et réclame 1 200 € de dommages et intérêts pour le préjudice moral. Le parquet lui requiert 10 mois ferme et la révocation du sursis probatoire tout comme le maintien en détention. Dans son verdict, le tribunal a condamné le prévenu à douze mois d’emprisonnement ainsi que la révocation de son sursis de douze mois. La peine de prison ferme se transformant donc à deux ans. Il devra par ailleurs verser la somme de 2 550 € aux deux policiers ainsi qu’à deux agents de la SNCF au titre du préjudice moral.
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