Politique
Notre-Dame ouvrira dans un an
Emmanuel Macron, lors de sa montée au sommet de la nouvelle flèche de Notre-Dame ce vendredi, a réaffirmé l’engagement de respecter le calendrier pour la réouverture de la cathédrale prévue pour le 8 décembre 2024. Emmanuel Macron a visité le chantier de Notre-Dame pour marquer le début du compte à rebours d’un an avant sa réouverture.
Emmanuel Macron, lors de sa montée au sommet de la nouvelle flèche de Notre-Dame ce vendredi, a réaffirmé l’engagement de respecter le calendrier pour la réouverture de la cathédrale. Prévue pour le 8 décembre 2024, cette réouverture suit un calendrier ambitieux, établi suite à l’incendie partiel de l’édifice le 15 avril 2019. Emmanuel Macron a visité le chantier de Notre-Dame pour marquer le début du compte à rebours d’un an avant sa réouverture. Lors de cette visite, il a notamment grimpé au sommet de la flèche récemment restaurée, qui s’élève à 96 mètres et est désormais surmontée de sa croix. Le coq, qui doit encore être béni selon les rites catholiques, viendra compléter la structure prochainement. Le président a profité de sa visite pour rendre hommage au Général Georgelin décédé récemment. Il était en charge de la conduite des travaux de restauration de Notre-Dame.
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— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) December 8, 2023
Le pape invité
Au sommet de la flèche, le président a déclaré : « nous tenons les délais ». Il a ajouté, « C’est une formidable image d’espérance et d’une France qui sait rebâtir ». Parlant de cette restauration, il a souligné qu’il s’agissait d’« un moment à la fois important et émouvant », reflétant « l’avancée extraordinaire » d’un « chantier qui paraissait impossible ».
Emmanuel Macron a fait savoir qu’il inviterait le pape François à la réouverture de Notre-Dame de Paris. Lors d’une interview sur France 2, interrogé sur la présence potentielle du pape, il a répondu : « Je l’espère, en tout cas, nous l’inviterons ». Macron a ajouté que « L’invitation sera lancée. Mais il ne m’appartient pas de répondre en son nom. »
Le 15 avril 2019, un incendie catastrophique ravageait la cathédrale Notre-Dame de Paris, joyau du patrimoine mondial. Cet événement a entraîné la destruction de la toiture et l’effondrement de la flèche emblématique de Violet-le-Duc. Cet incendie a suscité une vague mondiale d’émotion et de solidarité, déclenchant une mobilisation internationale pour sa restauration. La reconstruction de ce monument historique, symbole culturel et architectural, est devenue un projet phare de préservation du patrimoine.
Six vitraux contemporains pour Notre-Dame
Lors de sa visite à Notre-Dame, le président et son épouse Brigitte ont observé les avancées de la restauration dans la nef et le chœur, désormais libérés de leurs échafaudages. Suite à une proposition de Mgr Laurent Ulrich, archevêque de Paris, Macron a accepté de commander six nouveaux vitraux pour les chapelles latérales sud. « J’y souscris pleinement », a-t-il déclaré, annonçant le lancement d’un concours pour les artistes contemporains. Pour le chef de l’État, « le siècle qui est le nôtre aura sa place au milieu de plusieurs autres qui figurent dans les œuvres de cette cathédrale », qu’il a par ailleurs décidé de faire reconstruire « à l’identique ».
Un musée pour Notre-Dame
Emmanuel Macron a également indiqué que les anciens vitraux, « qui seront déposés » et « qui datent de Viollet-le-Duc » ainsi que d’autres pièces issues de l’incendie, vont prendre place « dans un musée de l’œuvre de Notre-Dame de Paris » qui devrait ouvrir au sein de l’hôtel Dieu qui borde Notre-Dame sur l’ile de la cité.
La prochaine étape de la restauration de Notre-Dame, après la reconstruction de la flèche, sera de couvrir celle-ci ainsi que le toit de la cathédrale avec du plomb. Cette décision a suscité des controverses, notamment avec la sénatrice écologiste Anne Souyris qui a demandé sur les réseaux sociaux de « suspendre le chantier le temps qu’une autorité sanitaire se prononce sur les risques de ses plus de 400 tonnes de plomb ». Emmanuel Macron a défendu cette approche vendredi, la qualifiant de « bonne décision » qui prend en compte « les contraintes sanitaires, mais aussi sur le plan architectural » pour sa « cohérence », ajoutant que le préfet de région Île-de-France avait « mené les études lui-même ».
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