Face au suicide français, la jeunesse de droite s’est engagée

Nous sommes à la fin de l’été 2021. Des affiches apparaissent un peu partout sur les murs de nos villes. Sur celle-ci, le visage d’Éric Zemmour — à l’époque encore chroniqueur et écrivain — avec un slogan aussi simple que clair : « Zemmour président ». Il n’en fallait pas plus : un mouvement est né.

La génération Z

La presse de gauche s’inquiète, les chroniqueurs débattent, et la droite s’interroge. Mais qui sont ces jeunes qui se lèvent tôt le matin ou veillent tard la nuit pour coller des affiches en soutien à ce sulfureux polémiste d’extrême droite ? Leur impatience ne sera pas mise à l’épreuve bien longtemps. En effet, quelques jours plus tard, Stanislas Rigault est l’invité de BFMTV. Il annonce la création de Génération Zemmour, alors que celui-ci n’est pas encore officiellement candidat. Le jeune homme, encore inconnu, se dit prêt, lui et son équipe, à le soutenir s’il décide de franchir le pas. Ils seront finalement 25 000 jeunes à tout faire pour la victoire de leur mentor.

Les rumeurs d’une candidature d’Éric Zemmour circulaient déjà depuis plusieurs années dans le microcosme politico-médiatique parisien. Cette fois-ci, elles se concrétisent. Quelques semaines plus tard, l’essayiste annonce sa candidature à l’élection présidentielle.

Il occupe alors les unes des plus grands médias, les chroniques de toutes les chaînes de télévision et les colonnes des journalistes de toute la France pendant des mois. Les sondages lui attribuent jusqu’à 18 % des intentions de vote, et deux fois, il est pressenti pour affronter l’actuel Président Emmanuel Macron au second tour. Hélas pour certains, heureusement pour d’autres, le président de Reconquête finira quatrième dans la course à l’Élysée.

Depuis, une jeunesse de droite, nourrie aux vieux « ONPC », éduquée par les écrits de Patrick Buisson et politisée par l’émission star de Christine