François Asselineau : « Trump est l’ennemi du deep state, je pense qu’il va être élu »

Dans un entretien, François Asselineau a répondu aux nombreuses questions des internautes et de notre journaliste Julien Girard. Un entretien à retrouver en intégralité sur notre chaîne YouTube.

Dans la phase finale de l’élection présidentielle américaine, qui oppose la démocrate Kamala Harris au républicain Donald Trump, pensez-vous que, quel que soit le vainqueur, l’Europe restera une sorte de “satellite des États-Unis” ?

Donald Trump est un patriote américain, qui aime son pays. Il veut défendre l’intérêt des Etats-Unis et du peuple américain. A mes yeux, Kamala Harris est une femme pas très maline. Elle est la candidate de l’Etat profond. Trump, lui, est l’ennemi de ce “deep state” américain. Je pense qu’il va être élu. Rappelez-vous que lors de la première présidence de Trump, il ne se passait pas un jour sans que les médias américains ou européens ne tapaient sur le président des Etats-Unis. Quand vous prenez du recul, vous vous apercevez que lors de la présidence de Trump le niveau de vie des Américains a plutôt augmenté. Il a lutté contre l’immigration torrentielle. C’est le premier président américain qui n’a déclaré aucune guerre. Il a tendu la main à la Russie et a même rencontré Kim Jong-un. On se dit que finalement c’était pas si mal que ça. Si Kamala Harris est élue, il y aura une prolongation de la politique précédente. Elle sera autant une marionnette que l’était Biden. La guerre avec l’Ukraine sera infinie et il y a ce risque qu’elle dérape en troisième guerre mondiale. Alors que si Trump est élu, il l’arrêterait en 48h.

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Selon vous, François Asselineau, quelles sont les solutions pour sauver l’industrie française ?

Lorsque j’étais au poste de délégué général à l’intelligence économique au ministère de l’Économie et des Finances, j’ai regardé ça de près. Je me suis dit que le problème venait d’une difficulté à concurrencer les Américains. La première possibilité serait de rétablir les mouvements de capitaux. Et la deuxième possibilité, c’est avoir un suivi minutieux dans l’appareil d’Etat de toutes les intrigues qui sont menées par des lobbyistes américains dans les couloirs de Bruxelles. Il y a des centaines de lobbyistes à Bruxelles. Les Français ne savent pas ce qui se passe là-bas

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Le 16 juillet 2024, vous avez déposé un recours devant le Conseil constitutionnel, pouvez-vous nous en dire plus ?

Je pèse mes mots. Je pense que c’est une véritable bombe que nous avons en main. Il s’est passé qu’aux dernières législatives, je me suis présenté dans la 11e circonscription des Français établis hors de France […] J’ai découvert qu’il y avait deux modalités de vote : celui du vote traditionnel dans les bureaux de vote et celui du vote par internet. Ce dernier n’existe que pour ces onze circonscriptions des Français de l’étranger […] J’ai découvert que le vote par internet était clôturé trois jours avant le vote traditionnel. Donc pendant trois jours, on savait pas ce que ces votes donnaient […] Mais surtout, ce que j’ai découvert c’est que dans la onzième circonscription, Anne Genetet (l’actuel ministre de l’Education nationale) arrivait deuxième au premier comme au second tour, dans les urnes. Et puis par la magie du vote par internet, elle est passée première

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L’entretien intégral est à retrouver sur notre chaîne YouTube !