Politique
Budget 2025 : Agnès Pannier-Runacher évoque une possible démission
La ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, a exprimé ses doutes sur les moyens budgétaires alloués à son ministère pour 2025, évoquant une possible démission. Dans le même temps, les députés ont rejeté des mesures fiscales sur l’électricité et le malus automobile.
La ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, a exprimé des inquiétudes quant aux moyens alloués à son ministère pour le budget 2025, qu’elle juge insuffisants. À l’issue d’une rencontre à l’Élysée, elle a averti le 18 octobre qu’elle pourrait envisager de démissionner si son ministère ne reçoit pas les « moyens de [son] action ». Dans une interview accordée à BFMTV/RMC, elle a déclaré : « Il faut un budget qui soit à la hauteur de la situation, et ce n’est pas le cas aujourd’hui. »
Cette déclaration survient dans un contexte dans lequel les menaces de démission s’accumulent au sein du gouvernement, après celle de Didier Migaud, qui avait également réclamé davantage de ressources pour le ministère de la Justice. L’examen du projet de loi de finances se poursuit actuellement en commission.
Rejet de la hausse de la taxe sur l’électricité par les députés
Les députés ont aussi pris position en supprimant un article qui permettrait au gouvernement d’augmenter la taxe sur l’électricité au-delà des niveaux pré-crise énergétique.
Cette décision a été prise suite à l’adoption de deux amendements de suppression, l’un proposé par le Rassemblement National et l’autre initialement présenté par la Droite républicaine.
En parallèle, les députés ont rejeté une proposition visant à durcir le malus automobile pour les véhicules à essence et diesel, soutenue par la droite et le RN. Le rapporteur général du budget, Charles de Courson (Liot), a qualifié cette réforme d’« excessive », affirmant qu’elle pourrait toucher jusqu’à 80 % des véhicules.
Investiture d’Amandine Germain pour la législative partielle en Isère
Enfin, la fédération socialiste de l’Isère a désigné Amandine Germain, conseillère départementale, comme candidate pour l’investiture du Nouveau Front populaire dans la 1ʳᵉ circonscription, actuellement vacante suite à la démission de l’ex-député LFI, Hugo Prevost. Toutefois, elle n’exclut pas une candidature de Lucie Castets, choisie par le NFP pour Matignon.
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