International
Donald Trump : des ambitions expansionnistes qui défient les frontières
Lors d’une conférence de presse à Mar-a-Lago, mardi 7 janvier, le futur président des États-Unis a détaillé des revendications territoriales spectaculaires.
Canada, Groenland, canal de Panama : Donald Trump annonce vouloir étendre le territoire américain, quitte à utiliser des pressions économiques ou militaires.
Des revendications sans précédent
Donald Trump a surpris l’audience, mardi 7 janvier, en exprimant son souhait de voir le Canada devenir le 51e État américain. Lors de cette conférence de presse à Mar-a-Lago, il a justifié son ambition par des arguments économiques et sécuritaires, évoquant également les “coûts de protection” assumés par les États-Unis pour leur voisin du Nord. Bien qu’il ait écarté l’idée d’un recours à la force militaire, Trump n’a pas exclu l’usage de “pressions économiques importantes” pour convaincre le Canada.
Le Groenland, territoire autonome rattaché au Danemark, et le canal de Panama ont également figuré dans sa liste de revendications. Selon Trump, ces territoires sont stratégiques pour la sécurité nationale des États-Unis. Il n’a pas hésité à qualifier la souveraineté actuelle sur ces zones de “situation anormale” qu’il entend rectifier.
Une volonté d’annexion affirmée par Donald Trump
Le président élu a particulièrement insisté sur l’importance du Groenland, qualifiant ce territoire de “nécessité absolue” pour les États-Unis. Ce dernier abrite une base militaire clé, et son contrôle, selon Trump, est essentiel face à l’expansion de la Chine et de la Russie dans l’Arctique. “Si le Danemark veut parvenir à un accord, nous sommes ouverts à discuter, mais des sanctions douanières très élevées seront envisagées si ce n’est pas le cas”, a-t-il déclaré.
Quant au canal de Panama, Trump a rappelé son opposition historique à l’accord de transfert de souveraineté signé par Jimmy Carter en 1977. Il a critiqué les frais de péage jugés injustes pour les navires américains et laissé entendre qu’un retour au contrôle américain était nécessaire. “Nous a
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