Donald Trump promet « l’enfer au Moyen-Orient » si les otages israéliens ne sont pas libérés avant son investiture

Lors d’une conférence de presse tenue ce mardi 7 janvier à Mar-a-Lago, Donald Trump a lancé une menace explicite concernant la situation au Moyen-Orient. Il a promis que « l’enfer se déchaînera au Moyen-Orient » si les otages israéliens ne sont pas libérés avant sa prise de fonction le 20 janvier prochain. « Si les otages ne sont pas libérés d’ici mon entrée en fonction, l’enfer se déchaînera au Moyen-Orient, et ce ne sera pas bon pour le Hamas. Ce ne sera franchement bon pour personne », a déclaré Donald Trump.

Steve Witkoff espère des nouvelles avant l’investiture

Steve Witkoff, désigné par le nouveau président comme envoyé spécial pour le Moyen-Orient, a exprimé son espoir de voir des avancées positives d’ici l’investiture de Trump. « J’espère vraiment que d’ici l’investiture, nous aurons de bonnes choses à annoncer au nom du président », a-t-il affirmé mardi.

Parallèlement, les négociations pour une trêve dans la bande de Gaza continuent, selon le Qatar qui joue un rôle de médiateur entre Israël et le Hamas. « Les réunions techniques se poursuivent entre les deux parties », a indiqué le porte-parole du ministère des Affaires étrangères qatari, Majed al-Ansari. Il a précisé qu’il n’y a actuellement aucune délégation de « niveau plus élevé » impliquée dans ces discussions.

Plus d’un an après l’attaque du Hamas, où en sont les négociations ?

Le Qatar, aux côtés des États-Unis et de l’Égypte, est engagé depuis plus d’un an dans des négociations visant à obtenir un cessez-le-feu et la libération des otages détenus à Gaza suite à l’attaque terroriste du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023. Al-Ansari a mentionné que plusieurs sujets sont en cours de discussion mais n’a pas voulu entrer dans les détails pour préserver l’intégrité des négociations.

Le dernier cycle de pourparlers n’a pas abouti, chaque partie accusant l’autre de bloquer le processus. Après avoir mis en pause sa médiation en novembre, le Qatar avait signalé au début de décembre un « nouvel élan » pour ces négociations à la suite de l’élection de Donald Trump.

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