Emmanuel Macron souhaite une désescalade au Proche-Orient

Alors que le Proche-Orient sombre dans le chaos, le président de la République Emmanuel Macron a souhaité s’entretenir avec le régime iranien pour prôner une désescalade.

Emmanuel Macron en médiateur

Le président de la République a voulu s’entretenir au téléphone avec Massoud Pezeshkian, président de la République islamique d’Iran. Au cours de l’échange, Emmanuel Macron a fait part de ses préoccupations en soulignant « la nécessité d’obtenir sans délai la libération de nos compatriotes retenus comme otages d’État dans les prisons iraniennes dans des conditions inacceptables » prônant également pour « une désescalade générale » dans la région. Pour le président, l’Iran doit « user de son influence » pour avancer vers un cessez-le-feu.

Emmanuel Macron a également contacté le président du Conseil des ministres libanais pour lui confirmer « sa solidarité aux Libanaises et Libanais face à l’intensification des frappes israéliennes et la nécessité absolue qu’il y avait à obtenir de toutes les parties un cessez-le-feu sans plus attendre au Liban, comme à Gaza ».

Des demandes inaudibles

Malgré la volonté de dialogue d’Emmanuel Macron, il est peu probable que l’Iran ou Israël décident de procéder à une désescalade des tensions. En effet, les intérêts des deux puissances dans la région sont totalement divergents. En parallèle, le Liban est en train de subir les attaques répétées de l’État hébreu qui souhaite détruire le Hezbollah.

De plus, l’Iran souhaite par tous les moyens de se doter de l’arme nucléaire afin d’être considéré comme une véritable puissance au sein de la région. Pour l’heure, rien n’indique que les demandes d’Emmanuel Macron vont être acceptées par l’Iran. Ce dernier a multiplié les pressions envers Israël, notamment en ce qui concerne la livraison d’armes, ce qui a provoqué la colère du Premier ministre Benjamin Netanyahu qui a souhaité réagir en ces termes « Alors que Israël combat les forces de la barbarie dirigées par l’Iran, tous les pays civilisés devraient se tenir fermement aux côtés d’Israël. Pourtant, le président Macron et d’autres dirigeants occidentaux appellent maintenant à des embargos sur les armes contre Israël. Honte à eux »

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