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Écosse : des parents condamnés pour la transition de leur enfant
Une nouvelle loi proposée par le parti indépendantiste écossais prévoit des peines de prison pour les parents qui s’opposent au changement de « genre » de leur enfant.
En Écosse, les parents qui refusent que leurs enfants puissent changer de sexe pourrait encourir jusqu’à sept ans de prison. C’est ce que prévoit la nouvelle loi interdisant les thérapies de conversion. Les propositions publiées mardi indiquent que les actions visant à « changer ou supprimer » l’identité sexuelle d’une autre personne, en lui causant un préjudice physique ou psychologique, deviendraient illégales en vertu de la loi.
Le Scottish National Party (SNP), parti indépendantiste actuellement au pouvoir en Écosse, a publié ce mardi 9 janvier 2024 un éventail de proposition visant à encadrer les changements de sexes des jeunes. Une des propositions a beaucoup fait parler d’elle. Elle prévoit la criminalisation des parents qui refuseraient la nouvelle « identité de genre » choisie par leur enfant, avec des peines pouvant aller jusqu’à sept ans de prison et des amendes dont le montant semble illimité. Alors que la loi part d’un bon sentiment : l’interdiction des « thérapies de conversion » elle ajoute aussi que tout acte destiné à « changer ou réprimer » l’identité de genre de son enfant et susceptible de lui causer des dommages physiques ou psychologiques sera jugé puni par la loi, si cette dernière est adoptée.
En réalité, il n’est pas question de bannir des « thérapies » jugées violentes ou dégradantes, mais d’interdire les « pratiques de conversion » souvent opérées dans le cadre familial.
Écosse : la culture woke s’invite dans le droit
Alors que la culture woke — venue tout droit des États-Unis — s’immisce partout en Europe de l’Ouest, à l’école, à l’université, dans nos élites, elle entre désormais dans le droit. Ainsi, il sera dorénavant illégal d’empêcher quelqu’un de « s’habiller d’une manière qui reflète son orientation sexuelle ou son identité de genre » même si le parent concerné pense agir positivement pour son enfant.
Néanmoins, si cette loi est votée, les parents ou les chefs religieux ne seront pas jugés pour avoir « exprimé des préoccupations », « conseillé à un enfant de ne pas subir d’interventions médicales » ou « n’avoir pas soutenu activement » la décision d’un enfant de s’habiller comme un membre du sexe opposé. La loi s’appliquerait à partir du moment où les conseils se transformeraient en « contrôle », même si cela est fait dans le but « d’aider ou de protéger la personne ». Si cette loi est adoptée, la peine maximale encourue par les personnes coupables d’une infraction pénale serait de sept ans d’emprisonnement, d’une amende illimitée ou des deux à la fois. Cette loi qui restreint fortement les libertés, symbolise les nombreuses dérives de la communauté LGBT.
En novembre dernier, Le parti indépendantiste au pouvoir en Écosse, le SNP, avait défendu sa volonté de voir son territoire rejoindre « rapidement » l’Union européenne s’il gagnait un jour son indépendance vis-à-vis du Royaume-Uni.
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