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Algérie : Emmanuel Macron se dit « confiant » pour la libération de Boualem Sansal

Lors de sa visite au Festival du Livre à Paris, le président français Emmanuel Macron s’est exprimé ce vendredi sur la situation de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, condamné à cinq ans de prison ferme en Algérie. « Je suis confiant », a-t-il déclaré, rappelant que l’écrivain bénéficie d’« une attention particulière » de la part des autorités algériennes. Après avoir visité le stand du Maroc, invité d’honneur de l’événement, Macron a ajouté : « Notre souhait le plus ardent, c’est que les autorités algériennes puissent prendre la décision qui lui permettra de recouvrer une certaine liberté, de se soigner et de pouvoir réécrire. »
Âgé de 75 ans, Boualem Sansal est incarcéré en Algérie depuis la mi-novembre. Le 27 mars, il a été condamné à cinq ans de prison, notamment pour « atteinte à l’intégrité du territoire ». Ce verdict fait suite à des propos tenus en octobre où il affirmait que l’Algérie avait hérité, sous la colonisation française, de territoires appartenant auparavant au Maroc. L’écrivain a fait appel de cette condamnation.
Des relations franco-algériennes marquées par des tensions
Les relations entre la France et l’Algérie ont traversé une période de forte crispation pendant huit mois. Ces tensions ont débuté fin juillet dernier, lorsque Emmanuel Macron a annoncé son soutien à un plan d’autonomie du Sahara occidental sous souveraineté marocaine, une position contraire à celle de l’Algérie, qui soutient les indépendantistes du Front Polisario. L’arrestation de Boualem Sansal et le refus par Alger, début 2025, d’accueillir des influenceurs algériens expulsés par la France ont encore aggravé la situation.
Un apaisement semble toutefois se dessiner. Le 31 mars, un échange téléphonique entre Emmanuel Macron et le président algérien Abdelmadjid Tebboune a acté la relance du dialogue bilatéral. Ce souhait de normalisation a été confirmée par la visite à Alger, dimanche dernier, du ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot. Cette rencontre a scellé un renouveau déterminant dans les liens entre Paris et Alger, laissant entrevoir une issue potentielle au sort de Boualem Sansal.
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6 commentaires
CITOYEN 37
Les amis et admirateurs de ce grand Français emprisonné par le dictateur algérien, ont de sérieuses raisons d'être inquiets! Macron avait fait savoir - vertement- à Retailleau que B.Sansal, c'était SON affaire! Et Retailleau, futur chef des LR-EM, n'a pas démissionné! Dire que l'on peut faire confiance à un taqyiste en chef, c'est prendre les Français pour des imbéciles. Ou alors qu'il dise ce qu'il a abandonné de notre souveraineté, de notre sécurité intérieure, de notre honneur? Plus de visas, plus de "naturalisations", plus "d'aides" aux politiciens corrompus qui "tiennent" l'Algérie...?
SapereAude
Comme si personne ne voyait que cette pièce de théâtre n'est orchestrée que pour faire croire que celui plus au sud est un grand Homme de cœur, et celui plus au nord est un grand Homme d'État, alors qu'ils ne prouvent ce faisant que l'exact contraire...
Guycast
Macron nous prend pour des imbéciles ce pauvre homme est enfermé depuis des mois et il parle de confiance envets un état islamique quelle honte
Tigrou2222
Ah bon ? Et combien de visas négociés, combien d'avantages supplémentaires en échange ? ... Argh... macron n'a même pas besoin de ça, il donne la papatte et se couche quoi qu'il arrive.
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