Société
Des journalistes de Frontières intimidés et pris à partie : une vague de soutiens politiques et médiatiques

Une séquence qui indigne une partie de la classe politique
L’agression de plusieurs journalistes de Frontières, mercredi 9 avril, dans l’enceinte même de l’Assemblée nationale, a suscité une vague de réactions et de soutiens sans précédent à droite et dans les rangs conservateurs. Pris à partie lors d’un rassemblement de collaborateurs de La France Insoumise (LFI) et de syndicats, les journalistes ont été violemment bousculés et exfiltrés sous les huées. Une scène qui, filmée et largement relayée sur les réseaux sociaux, a provoqué un tollé.
Députée UDR de l’Isère, Hanane Mansouri a dénoncé une scène inacceptable dans l’hémicycle : « Il y a des vidéos partout sur les réseaux sociaux. On a vu ce qu’il s’est passé. Allez m’expliquer que 3 journalistes de Frontières méritent de se faire bousculer par des députés au sein de l’Assemblée nationale. »
Le député RN des Vosges, Gaëtan Dussausaye, a lui aussi dénoncé l’absence de réaction médiatique équivalente si les faits avaient concerné un autre média : « Imaginons qu’un député RN s’en prenait à un journaliste de l’Humanité ou de Mediapart… Ce serait au 20h de TF1. »
Pour Jordan Bardella, président du Rassemblement national, l’incident est grave : « Les députés d’extrême gauche s’en prennent à la liberté de la presse, en menaçant physiquement des journalistes de Frontières. »
Marine Le Pen a interpellé directement la présidente de l’Assemblée : « Défendre les femmes est très honorable. Il faudrait que cette défense aille jusqu’à la jeune femme, journaliste de droite, bousculée, menacée, insultée et physiquement intimidée, au sein même de l’Assemblée nationale, par des députés de gauche… »
Une mobilisation politique inédite autour de Frontières
La scène a aussi suscité l’indignation dans les rangs médiatiques et intellectuels proches des droites. L’avocat Gilles-William Goldnadel a exprimé son soutien sans détour : « Je suis un lecteur de Frontières, je suis l’avocat de Frontières, et j’emmerde l’extrême gauche totalitaire. »
Pascal Praud, éditorialiste sur CNEWS, a dénoncé une atteinte grave à la liberté de la presse : « Les journalistes du magazine Frontières ont été pris à partie par des députés. Une jeune femme a été insultée, menacée, violentée. »
Même son de cloche chez Éric Naulleau : « Dites-vous bien que la prochaine étape sera le lynchage des journalistes jugés indésirables par les nervis fascisants d’extrême-gauche. »
Eric Zemmour a également réagi, dénonçant une radicalisation de l’extrême gauche : « Des professeurs chassés de leurs cours, des militants traqués sur les marchés, et maintenant des journalistes violentés à l’Assemblée nationale. Soutien aux journalistes de Frontières qui font un travail remarquable pour dévoiler la vérité aux Français. »
L’Assemblée nationale au cœur de la polémique
Dans les jours qui ont suivi l’incident, la présidente de l’Assemblée, Yaël Braun-Pivet, a été accusée de manquer de fermeté. Sa déclaration publique n’a pas convaincu les soutiens de Frontières : « L’Assemblée nationale n’est pas un lieu de mise en scène ni de provocations », a-t-elle déclaré, annonçant un courrier aux journalistes de Frontières pour leur rappeler les règles de comportement au sein du Palais Bourbon.
Une réaction jugée insuffisante par les élus de droite et certains éditorialistes. Mathieu Bock-Côté, sociologue et chroniqueur, a réagi : « J’aimerais que l’extrême-centre se manifeste. Le communiqué de Mme Braun-Pivet semble finalement expliquer que les victimes sont les agresseurs. »
De son côté, le président des Républicains, Éric Ciotti, a dénoncé « la chienlit à l’Assemblée » et exigé « des sanctions exemplaires » contre les députés responsables. Il a comparé la scène à « une prise du Capitole en drapeau rouge », évoquant une dérive totalitaire de la part de la gauche radicale.
Un climat de deux poids, deux mesures dénoncé
Plusieurs personnalités ont souligné le traitement différencié réservé à Frontières par rapport à d’autres médias. Joseph Macé-Scaron a estimé : « Si des députés de droite avaient fait la même chose à des journalistes de Mediapart ou à Élise Lucet, vous imaginez la réaction ? Ce deux poids, deux mesures est absolument obscène. »
Laurent Wauquiez a lui aussi réagi : « L’extrême-gauche qui agresse des journalistes dans l’enceinte de l’Assemblée nationale. La violence comme seule réponse à la contradiction. C’est la démocratie qu’ils piétinent, c’est la France qu’ils abîment. »
Marguerite Stern, figure féministe, a dénoncé la gravité de l’incident : « Hier, des députés ont agressé physiquement une journaliste au sein de l’Assemblée nationale. Si les journalistes ne sont plus en sécurité à l’Assemblée nationale, ils ne sont plus en sécurité nulle part. »
Un soutien massif et durable ?
L’affaire Frontières marque une rupture. Jamais un média indépendant et classé à droite n’avait bénéficié d’un tel élan de soutien politique et médiatique après avoir été pris à partie physiquement.
Les actualités brûlantes qui entourent notre média sont accompagnées d’une demande croissante d’information indépendante sur des sujets comme l’immigration ou l’identité, au cœur des enquêtes de Frontières.
Face aux menaces, le média a réaffirmé sa ligne éditoriale et entend poursuivre ses enquêtes. « Nous ne fléchirons pas. Nous sommes un média de terrain et de vérité », a conclu Erik Tegnér, directeur de Frontières.

7 commentaires
Hello, paradoxalement moi j'ai la réelle impression, que tout cela les renforce...
Jack
J'ai vu le moment précis lorsque la députée de Rennes et sa complice (veste blanche) montent les marches en forçant le passage pour coincer la journaliste de Frontières. La députée en veste blanche se croyait vraisemblablement en terrain conquis par son attitude inadmissible. Toute personne qui visionne la vidéo ne peut croire que la journaliste de FRONTIÈRES était provocante et menaçante. Tous ceux qui accusent la journaliste ont grandement besoin de revoir la vidéo et une personne compétente pour leur expliquer (une personne qui lit sur les lèvres serait la bienvenue) et de présenter leurs excuses à la journaliste et au journal FRONTIÈRES
Ghjuvan
Mes salutations à la courageuse journaliste. Ben pour une fois que c est l union des droites Marine LePen, Bardella, Ciotti, Zemmour, Wauqiez Mais qu attendez vous pour vous entendre ? Un programme commun de la droite est t il si dur a ecrire ? Que de brillants esprits parmi vous incapables de s unir ? Tétanisés par la bataille vous avancez en ordre dispersé, telles des cohortes sans tete tournant sur elles meme ... Pensez à la France, faites table rase du passé. Que va t il se passer en 2027 ? 10 ans apres que le roi Macron arrivera en fin de regne ? Chaque parti de droite va y aller de sa campagne.. Mais vu le mecontentement ambiant, il n y aura pas de place pour le LR seul, reconquete, etc Le resultat , si je l espere MLP ou Bardella est au 2eme tour, elle / il aura besoin de toutes les forces de droite pour gouverner. Anticiper c est faire un programme commun C est inclure toutes les ideescde droite C est rassurer egalement la droite indecise qui ne voterait pas pour le RN C est simplement gagner peut etre meme au premier tour et strategiquement diviser la gauche qui ne pourra devmoins en moins prendre a sa tete Melenchon au 1er tour. En fait cher Eric Zemmour amoureux de Napoleon, c est prendre la gauche de vitesse sur l aile droite.
Bonjour , Grand soutiens a ces journalistes de Frontiéres et surtout a cette jeune femme journaliste coincée contre un mur par des woks- islamos -socialos-fachos
SapereAude
Je suis d’accord avec le commentaire de Ghjuvan, et j’irais même plus loin : ce qui divise le plus les partis à droite aujourd’hui c’est finalement la question du programme économique, parce que sur l’immigration, la sécurité et la rôle de l’État, ils sont tous alignés à peu de chose près. Alors je crois que la dérive à gauche est tellement vielle (au moins depuis 1981), tellement intrusive dans toutes les sphères et malheureusement aussi dans les mentalités, qu’il serait je crois utopique de croire que le pays serait capable de basculer du jour au lendemain de 50 ans de gauchisme à 5 nouvelle années de droitisme, d’un seul coup. Aussi, le camp de droite devrait peut-être considéré s’il est plus important dans un premier temps de rétablir l’order et la sécurité du peuple français, même si le programme économique reste plus balancé à gauche (RN), où s’il est plus important dans un premier temps de rétablir les comptes publiques et de relâcher des impôts, même si les agressions et l’insécurité augmente (LR, Z). J’écarte pour le moment dans cette reflexion l’idée du “frexit” qui est un horizon encore trop éloigné de celle des 50 ans de gauchisme profondément encré. Aussi, si l’on considère qu’une transition en France ne pourra pas être aussi brutale que celle du Trumpisme, alors il me semble que les partis de droite devraient s’unir tous derrière le RN afin d’amorcer le début de la victoire du changement, ce qui n’est pas la finalité mais le passage obligé avant d’aller plus loin : amorcer le changement vers une autre politique pour les 50 prochaines années. Je suis persuadé que cela prendra au moins deux mandats pour commencer à voir les fruits d’un rétablissement, et avant d’envisager d’aller encore plus à droite sur les questions économiques. Dans ce sens et par pragmatisme, je crois que les politiques de droite qui ne sont pas du RN devraient reléguer à plus tard leur idéal de société plus à droite, car ils n’ont honnêtement aucune chance d’obtenir assez de suffrages dans l’état actuel des mentalités et de la réalité médiatique. Il me semble donc que la prochaine étape ne peut être qu’un gouvernement RN pour amorcer ce changement de politique, pour refonder et rebattre les cartes des institutions qui doivent changer (les conseils et autres gouffres étatiques), et qui servira aussi pour préparer les mentalité dans la société à accepter une politique radicalement plus à droite plus tard. Et pour ça, il est je crois aussi stratégiquement incontournable que toute la droite se réunisse pour ne soutenir que le RN pour le moment.
Adrienjo
Cet événement m’a conduit à m’abonner immédiatement à Frontières! Et bravo au sang-froid de cette jeune journaliste.
Vous devez être connecté pour commenter.
Chargement