Société
Philippe de Villiers apporte son soutien à Frontières : « Je suis un lecteur assidu »

Un soutien public et sans ambiguïté sur CNews
Invité de CNews ce vendredi 11 avril, Philippe de Villiers a tenu à apporter un soutien appuyé au média Frontières, après les agressions subies par ses journalistes à l’Assemblée nationale.
« Je suis un lecteur assidu de Frontières. C’est remarquable », a-t-il déclaré, saluant « toute cette nouvelle génération pour laquelle moi je suis venu ici ».
Revenant sur les violences dont ont été victimes les journalistes de Frontières, l’ancien ministre s’est dit « outré » et « scandalisé » par la scène diffusée à l’antenne. Pour lui, les faits démontrent une « inversion victimaire » orchestrée par les élus de gauche : « Le narratif officiel sur l’ensemble des médias est exactement inverse de ce qui s’est passé », a-t-il dénoncé.
Philippe de Villiers a également pointé la reconstitution d’un « front républicain » contre les médias classés à droite, en expliquant : « Ce qu’ils sont en train de préparer, c’est le coup de C8, ARCOM sort de ce corps ».
Une polémique révélatrice d’un deux poids deux mesures
Le soutien de Philippe de Villiers intervient après une semaine marquée par les attaques répétées contre Frontières. Mardi dernier, nos journalistes ont été violemment pris à partie à l’Assemblée nationale, lors d’un rassemblement organisé par des syndicats et des collaborateurs parlementaires de gauche.
Huées, insultes, intimidations physiques : nos équipes ont dû être exfiltrées par les agents de sécurité du Palais Bourbon. Une scène qui tranche avec le traitement médiatique d’épisodes similaires par le passé.
En 2015, l’eurodéputé Bruno Gollnisch avait déclenché un scandale national après avoir endommagé un micro du Petit Journal de Canal+. Dix ans plus tard, les journalistes de Frontières subissent des agressions physiques sans provoquer la moindre condamnation médiatique d’ampleur.
Une différence de traitement dénoncée par Philippe de Villiers sur CNews : « On a le droit d’être journaliste militant parce qu’on est à gauche. Mais on a pas le droit d’être militant journaliste parce qu’on est à droite ».
Un constat lucide sur un paysage médiatique de plus en plus verrouillé — mais qui n’entamera pas la détermination de Frontières à poursuivre son travail d’enquête.

5 commentaires
SamuelDelbassee
Il y a trop peu de De Villiers en France ! C’est toujours très intéressant de le lire ou de l’écouter ! C’est le genre de personne qu’il nous faudrait à la tête de l’Etat !
Trés bien.
Monique75020
Quand on regarde les amciennes emissions de telrvision ou De Villiers mettait en garde sur tout ce qui se passe actuellement on se rend compte que les elites de l’epoque qui le méprisaient nous ont mené a la catastrophe actuelle. Ou sont ils ? On aimerait les interpeller ! Les Kouchner, Jupé, Jospin etc… ils devraient rendre des comptes .
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