Société
Affaire Frontières à l’Assemblée : le traitement biaisé et partial de la presse de gauche révélé au grand jour

Les faits remontent au mercredi 9 avril dernier. Nos journalistes, Louise Morice, Jordan Florentin et David Alaime, ont subi des intimidations graves au sein même de l’Assemblée nationale, lors d’un rassemblement organisé par des syndicats de collaborateurs parlementaires et des députés issus des rangs de la gauche. Mais, alors que cette prise à partie fait scandale, la presse de gauche préfère minimiser les pressions subies par nos journalistes et parle d’un simple « trouble à l’ordre public ». Retour sur une manipulation médiatique en règle.
Un discours de victimisation inversé par la gauche
Les médias de gauche se sont empressés de défendre les responsables des pressions contre nos journalistes. À commencer par le média Arrêt sur images, qui pose sans détour la question de la légitimité journalistique de Frontières :
« Peut-on qualifier les "journalistes" de Frontières de journalistes ? [...] tout semble permis pour Frontières. »
Cette rhétorique insidieuse a une visée claire : décrédibiliser notre travail d’enquête au lieu d’aborder les véritables faits. En occultant les pressions réelles et documentées subies par nos équipes, Arrêt sur images tente de réduire nos journalistes au statut d’agitateurs, justifiant par avance les actes de violence verbale et physique à leur encontre.
Le journal L’Humanité, lui aussi, enfonce le clou et reprend à son compte cette ligne partisane, affirmant que nos équipes « dépassent les bornes » et osent une fois encore évoquer une « fake news ». Ce média relaie complaisamment les propos des élus communistes et socialistes mis en cause, en omettant volontairement les témoignages directs de nos journalistes, pourtant vérifiés et filmés, tels que ceux de Louise Morice, violemment poussée contre un mur par la députée socialiste Claudia Rouaux ou encore prise à partie par Arthur Delaporte.
De l’intimidation transformée en « trouble à l’ordre public »
Plus subtil encore, les quotidiens Libération et Le Monde mettent l’accent exclusivement sur le « trouble à l’ordre public ». Le quotidien de gauche Libération, par exemple, préfère ainsi banaliser l’événement en parlant d’une simple « altercation » entre nos journalistes et des députés, tout en soulignant les propos des élus socialistes et communistes dénonçant une prétendue « provocation » de notre part :
« Leur but, c’est de foutre le feu à la société », ose même déclarer Arthur Delaporte à Libération.
Cette stratégie consistant à inverser les rôles, faisant passer les victimes pour des provocateurs, révèle un parti pris clair : il est interdit de critiquer ou même d’enquêter sur La France Insoumise ou la gauche radicale, sous peine de subir violences et intimidations. Nos journalistes étaient pourtant simplement présents pour couvrir l’événement, munis de leurs cartes de presse et respectant strictement les règles d’accès à l’Assemblée nationale.
Des élus mobilisés pour légitimer l’intimidation
La députée socialiste Ayda Hadizadeh, présente lors des faits, a ainsi déclaré sans honte sur Twitter :
« La méthode de l’extrême-droite : intimidation, provocation, victimisation ».
Un renversement complet de la réalité, appuyé et relayé par l’ensemble de la presse de gauche. Pour mieux légitimer les actes inadmissibles commis contre nos journalistes, les élus concernés et leurs relais médiatiques adoptent une position commune : présenter Frontières comme coupable par principe.
Même la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, s’est fendue d’un communiqué ambigu, insistant uniquement sur la nécessité du « respect des règles de comportement » et évoquant des « mesures restrictives d’accès ». Or, aucun mot sur les pressions concrètes et les intimidations vécues par nos journalistes.
Un traitement médiatique à deux vitesses
Ce scandale met en lumière le traitement médiatique profondément biaisé de la presse de gauche. Rappelons-nous, il y a une dizaine d’années, Bruno Gollnisch avait simplement endommagé un micro du Petit Journal de Canal+, déclenchant alors une indignation nationale généralisée. Aujourd’hui, nos journalistes peuvent être insultés, intimidés et poussés physiquement sans que les médias traditionnels n’élèvent une seule voix pour les défendre.
Comme l’exprime justement le député RN Gaëtan Dussausaye :
« Imaginons qu’un député RN s’en prenait à un journaliste de l’Humanité ou de Mediapart… Ce serait au 20h de TF1. »
La presse de gauche face à ses contradictions
En réalité, la polémique créée par la gauche vise à masquer une vérité simple : Frontières dérange parce que Frontières enquête. Là où la presse militante de gauche préfère éluder les sujets sensibles comme l’immigration, l’islamisme ou l'insécurité, nos équipes réalisent un véritable travail de terrain et d’investigation rigoureux.
Comme l’a rappelé clairement notre directeur Erik Tegnér :
« Critiquer la France Insoumise et enquêter sur eux, c’est interdit. »
Cette affaire met en évidence que la presse de gauche refuse la contradiction, refuse l’enquête indépendante, et préfère diaboliser et déshumaniser ses opposants idéologiques plutôt que d’accepter le débat démocratique. Aujourd’hui plus que jamais, il est nécessaire de défendre une presse véritablement pluraliste et libre, une presse qui n’accepte ni pressions, ni intimidations. Ce combat, Frontières continuera à le mener avec détermination.

4 commentaires
THF
Soutien aux journalistes de Frontières qui ne font que leur travail d’enquête et de journalisme en exposant les faits. Apparemment, les médias de gauche semblent aveugles non seulement face aux problèmes de société, mais aussi face aux agressions et aux violences subies par les journalistes de Frontières à l’Assemblée nationale.
Si c'était des journalistes de gauche qui avaient été malmenés, toute la gauche serait dans la rue pour sauver la démocratie. Ce sont des adolescents en mal d'héroïsme qui n'ont jamais quitté le collège et les AG de l' UNEF. Le problème à droite, c'est que cette possibilité d'action n'existe pas car les gens sont en moyenne mieux éduqués, plus instruits. Vous appelez à manifester et vous avez 200 personnes dans les rues de Paris. le résultat et alors contre productif. Il faudrait que les politiques et les journalistes de droite réfléchissent à ce problème, trouvent une organisation pour pouvoir mobiliser rapidement des dizaines de milliers de personnes. Perso, je n'ai pas la méthode. c'est difficile.
Lelibertarien2027
Il est regrettable que le travail journalistique de vos confrères orientés à gauche se contente de relayer des accusations sans recouper les sources ou donner la parole à toutes les parties concernées afin de le rendre public… pire ! Ils enfoncent le clou. La liberté de la presse n’est pas à géométrie variable. Elle ne s’applique pas uniquement à ceux dont les opinions nous arrangent. Elle protège tous les journalistes, quelles que soient leurs lignes éditoriales, tant qu’ils agissent dans le respect de la loi et du droit à l’information. Il est profondément inquiétant de constater qu’une frange de la gauche se permet aujourd’hui de décréter qui a le droit de couvrir un événement, au mépris du pluralisme, de la liberté d’expression et du débat démocratique. Quant à Yaël Braun-Pivet, elle oublie que concernant l’assemblée nationale, son mandat vient du mandat que le peuple français lui donne à travers les élections et concernant LFI, ils sont très loin de représenter l’ensemble des Français. Le pouvoir législatif est exercé au nom du peuple Français et non au nom de LFI… Sa position n’est pas claire du tout… pauvre France.
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