Elias Imzalène, l’islamiste et cerveau d’Urgence Palestine

« Est-ce qu’on est prêts à mener l’intifada dans Paris ? Pour nos banlieues, dans nos quartiers, pour leur montrer que la voie de la libération vient de nous. Qu’elle démarre de Paris, qu’elle passera par Marseille ! ». Un dimanche après-midi somme toute classique à Paris dans la France de 2024. Ce discours a été prononcé par Elias d’Imzalène lors d’une manifestation pro-palestinienne organisée place de la Nation par le collectif Urgence Palestine. ce militant islamiste est bien connu de la rédaction de Frontières.

Pendant plusieurs mois, notre pôle enquête, a infiltré le collectif d’Urgence Palestine. Lors des nombreuses réunions auxquelles nous avons participé, nous avons notamment croisé la route d’Elias d’Imzalène, l’un des leaders de ce collectif. Derrière son militantisme acharné en faveur de la cause palestinienne au sein de ce collectif, Elias d’Imzalène, également connu sous le nom d’Eli Yess Zareli, est en réalité un militant utilisant la cause palestinienne afin de promouvoir le projet islamiste en France.

Un militant connu des renseignements

Fiché S pour islamisme en 2021, Elias d’Imzalène est cité dans une note des renseignements qui a motivé la fermeture de la mosquée de Torcy en 2017. Cette mosquée était un foyer extrémiste, enseignant le combat contre « les mécréants » et encourageant le djihad. Elias d’Imzalène y est intervenu à plusieurs reprises, prônant le séparatisme islamique et critiquant la France, qu’il comparait à l’apartheid.

Il avait aussi demandé aux fidèles de cette mosquée d’arrêter d’être « des Français légalistes, Français républicains et Français patriotes ». En juin 2013, toujours dans la mosquée de Torcy, il affirmait : « Vos écoles, dans lesquelles vous envoyez vos enfants, dans lesquelles on m’a appris à mécroire, à détester [l’islam], à détester nos ancêtres, doivent être abandonnées et qu’on arrive à nos écoles. […]. Aujourd’hui, nous devons nous dire “le projet d’école et le projet de mosquée, c’est deux choses qui vont ensemble”. […] C’est à nous de faire nos centres de loisirs. C’est à nous de prévoir des salles de sport pour nos femmes. […] Un jour, il faudra penser local. Un jour, il faudra penser communautaire. Un jour, il faudra penser grand. Un jour, il faudra penser même à avoir nos banques, notre monnaie locale. »

Une influence au sein d’Urgence Palestine et au-delà

En plus de son rôle dans Urgence Palestine, Elias d’Imzalène est à l’initiative du site IslametInfos, qualifié de média islamiste. Ce site prétend recenser les « actes islamophobes » en France, selon une définition très large qui englobe toute critique de l’islamisme comme une attaque contre la communauté musulmane. Une rhétorique purement islamiste, qui vise à amalgamer le combat salafiste avec celui de toute la communauté musulmane. L’objectif final de cette victimisation est de dresser des cibles sur ceux qui osent critiquer les avancées des islamistes. Une technique qu’il s’est empressé d’utiliser contre nous, en nous accusant, sur Instagram, de notre supposée islamophobie.

Elias d’Imzalène est par ailleurs connu pour avoir coorganisé la « Marche contre l’islamophobie » en 2019. Cette manifestation controversée avait rassemblé des milliers de personnes, dont certains élus de La France Insoumise, et au cours de laquelle la foule avait scandé « Allah Akbar », et ce, devant le Bataclan. Elias avait d’ailleurs eu son domicile perquisitionné après les attentats de 2015, perquisition durant laquelle un exemplaire de Mein Kampf, le livre d’Adolf Hitler, avait été retrouvé.

Une figure du néo-salafisme actif

Elias d’Imzalène est ce que l’on appelle un néo-salafiste, un militant salafiste engagé politiquement et travaillant avec les Frères musulmans. Son implication active au sein d’Urgence Palestine lui permet de diffuser ses idées et de faire avancer l’agenda islamiste en France. Malgré les antécédents inquiétants d’Elias, certains politiciens semblent prêts à collaborer avec lui, comme en témoigne la participation de la députée insoumise Ersilia Soudais à une table ronde avec lui lors d’une conférence pour Urgence Palestine. Egalement, présents lors du rassemblement du dimanche 8 septembre, Thomas Portes et Rima Hassan n’ont aucunement condamné l’Intifada d’Elias d’Imzalène. Erreur 404 aussi pour les autres députés Insoumis. Lorsque la parole se libère, que la France est dénigrée, hors de question pour l’extrême gauche de froisser un certain électorat. Circulez il n’y a rien à voir.

Il n’est donc plus l’heure pour la Nation française de se préoccuper d’un séparatisme ou d’un communautarisme lancinant depuis plusieurs décennies. Mais bien de se confronter au réel tel qu’il est. L’urgence est au démantèlement du projet mortifère de certains individus, appelant à prendre les armes contre la France et tout ce qu’elle représente.

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