Société
Nantes : une femme convertie à l’islam attaque au couteau son père qui l’empêchait de porter son voile
Le 16 octobre dernier, le tribunal correctionnel de Nantes a condamné une jeune femme à dix mois de prison ferme après avoir poignardé son père le 12 octobre 2024. Cette agression au couteau serait survenue suite à conflit familial lié à sa récente conversion à l’islam et au refus de son père de lui permettre de « porter le voile ».
Âgée de 23 ans et sans antécédents judiciaires, la jeune femme a expliqué que sa famille la « rejetait » en raison de son port du voile. Elle a affirmé avoir été « bannie » pour ses relations avec des individus d’ethnies diverses. Elle a déclaré avoir été contrainte de dormir à la mosquée. Ce jour fatidique, le 12 octobre, elle est revenue « chercher des affaires » au domicile de ses parents, armée d’un couteau, et était « prête à tuer » son père s’il s’opposait à son départ.
Les inquiétudes des parents sur sa radicalisation et son embrigadement
Selon les informations de nos confrères du JDD, dans le box des accusés, la femme a exprimé : « Ils ne veulent pas que je sois musulmane. » Ses parents, eux, ont exprimé que leur fille ne répondait plus « à leurs mails et SMS ». Ils ont partagé leur préoccupation pour elle, affirmant qu’ils l’aimaient toujours et qu’ils ne l’avaient jamais rejetée, même si leur communication était devenue difficile. Ils ont signalé qu’ils avaient été très inquiets pour sa situation, ce qui les a profondément affectés.
Le procureur de la République a dénoncé la radicalité de l’accusée, indiquant qu’elle était « engoncée dans sa logique d’embrigadement », une situation qui pourrait la pousser à justifier la violence, y compris la mort de son propre père, au nom de sa religion.
La réponse de la justice
Le procureur a requis une peine de dix-huit mois de prison ferme, évoquant l’importance de prendre en compte le risque que la jeune femme représente. Au final, le tribunal a prononcé une peine de dix mois de prison ferme, assortie de vingt-six mois de sursis probatoire, et a imposé des obligations de soins et de travail. L’accusée a exprimé des regrets durant le procès, mais la gravité de son acte et la menace perçue par ses proches ont conduit à une décision ferme de la justice.
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1 commentaire
Jacomino
Si elle était prête à tuer sont père cela ne la dérangera de tuer des innocents en pleine Rue 10 mois vive la justice Française les terroristes on de beaux jours devant nous eux
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