Société
Mort de Philippine : silence radio de la gauche
À la suite du tragique décès de la jeune Philippine, la France a été submergée par l’émoi. Pourtant, la gauche s’est tue face à l’abomination d’un étranger sous OQTF.
Suite à la découverte du corps de la jeune Philippine, retrouvée enterrée dans le bois de Boulogne le 21 septembre dernier, une vague de désarroi a traversé la France. Le pays, désormais veuf, pleure la disparition de l’un de ses séraphins juvéniles et immaculés. La vie de cette jeune scoute, décrite comme « dévouée » et « studieuse », ne faisait que débuter. Toutefois, la barbarie d’un migrant sous obligation de quitter le territoire français (OQTF) a tragiquement interrompu ce dessein.
Ce crime odieux a suscité un fort émoi sur le parvis de la sphère politique et médiatique française. Toutefois, certains membres de l’agora se sont ostracisés. Ces derniers se dérobent à la vue des conséquences d’une politique judiciaire toujours plus laxiste qui doit faire face à une délinquance grandissante. Parmi ces voix dissonantes, les médias d’extrême gauche se sont murés dans le silence.
Silence médiatique autour d’un drame insupportable
Les médias rouges, porte-étendards de l’extrême-gauche, tels que Street Press, Mediapart et L’Humanité ont choisi de se terrer dans leur mutisme. Street Press avait pourtant couvert, tous azimuts et avec diligence, les manifestations en hommage à Nahel. Le média urbain fait preuve d’une taciturnité insultante face aux horreurs dirigées sur une Française innocente. Toutefois, il fait preuve d’une volubilité déconcertante lorsque l’intégrité physique d’une racaille connue pour 15 mentions au fichier des antécédents judiciaires. Street Press avait notamment produit un film sur la tragédie qui s’est abattue sur l’ « ange » Nahel, saint patron du refus d’obtempérer.
Ce contraste soulève de vives interrogations sur leurs priorités éditoriales. Mediapart, journal ayant réalisé une série de reportages consacrés à la vie de Nahel, n’a pas daigné non plus prononcer une seule attention pour Philippine.
(Vraie) cible manquée
Sur une même constance idéologique, Libération, quant à eux, ont également imputé le réel problème de cette tragédie à l’extrême droite, quelques jours seulement après la découverte du corps de la jeune femme. Dans un article titré : « Meurtre de Philippine : l’extrême droite radicale appelle à manifester », publié le 27 septembre dernier, le média au losange rouge souhaite éviter tout rassemblement en hommage à Philippine en transformant la manifestation en « un appel à la vengeance ». Une rhétorique grossière, dépourvue de toute nuance et visant à complexer les français sur leur envie que le gouvernement fasse son travail et expulse les étrangers violeurs en dehors de notre pays.
Les journalistes de la rédaction ajoutent également : « Tandis que le Rassemblement national porte le fer au niveau politique, tirant de l’affaire un réquisitoire contre l’immigration, les groupuscules radicaux se préparent à prendre la rue ». Ce faisant, Libération insinue que l’extrême droite, reste, peu ou prou, la cause du problème profond de cette affaire. Une affaire qui gêne la ligne éditoriale de ce média soixante-huitard, bloqué dans une vision de l’immigration qui n’a plus rien en commun avec ce que vivent les français.
À travers ce drame, une omerta semble ainsi se dessiner autour d’un drame insupportable. Ce mutisme laisse un goût amer de répugnance lorsque l’on considère que ces médias se présentent comme des défenseurs des milieux populaires. Cette défense semble pourtant varier en fonction des origines et de la couleur de peau des individus concernés.
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