Société
L’écologie est notre devoir
Par-delà le carbocentrisme, il y a notre santé, celle de nos enfants, de nos animaux, l’état de notre environnement, tout simplement de notre jardin. Il y a aussi le respect de la nature qu’on nous a donnée, cet héritage de nos ancêtres qui dessinèrent la France. En conservant notre nature, nos paysages, nous conservons notre identité.
L’écologie est notre devoir ! Qui préfère aujourd’hui la croissance à tout prix d’un Intermarché installé en périphérie d’une ville à un grand champ, à une forêt, à un paysage s’étendant sur des kilomètres, sans qu’on ne puisse rien voir de construction humaine qu’un clocher dépassant les cimes ? Nous sommes sensibles à cette nature, à cette beauté, et comment nous penser en héritiers de milliers d’années d’histoire si nous détruisons le bien précieux que sont la chevelure de la Gaule, la baie du Mont Saint-Michel aux calanques de Marseille, ou le cerf des Ardennes, le goupil tourangeau et l’aigle de Bonaparte ?
Des Frontières naturelles
La nature que nous voulons préserver est aussi celle de l’homme. Nous pensons qu’il existe des frontières naturelles, des limites à ne pas franchir. Nous pensons que pour que l’homme demeure l’homme, c’est-à-dire un être imparfait, mais capable de beaucoup de bien et des actes les plus sincères, il faut lui imposer des barrières. Non, on ne peut pas changer de sexe chaque matin : les avancées de la médecine permettent aujourd’hui de modifier l’appareil génital, mais non encore de reprogrammer l’intégralité de son ADN. Nous ne voulons pas du transhumanisme, d’un homme ayant une puce d’Elon Musk dans le crâne pour réfléchir plus vite. Nous ne voulons pas d’un avenir dans lequel on a du mal à faire la différence entre les robots, les IA et les hommes. Nous ne voulons pas du Progrès à tout prix : si une avancée technologique est bonne, permet le bien, nous ne la rejetterons pas par posture. Toutefois, nous nous méfions de la nouveauté comme possible facteur de désordre et de chaos.
Enfin, la dernière nature que nous voulons respecter est celle de notre peuple. Face à ce qui semble une victoire éclatante du marché mondial, de la libre circulation des biens, des marchandises, des fonds, des hommes aussi, nous voulons préserver ce qui fit la France.
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